Le voyage de Kabrax ou la malédition des Dieux

Kabrax se remit donc en route en marchant et malgré la fatigue, le fait d’avoir bu et mangé un peu le remit sur pied pour un moment à tout le moins. Le temps est clair et la journée pourrait s’annoncer belle. Une heure passe, le soleil pointe ses doux rayons dans ton dos et tu te sens reprendre des forces malgré la fatigue.

Tu récupères 1 point de dégât non-létal.

Malgré que le soleil soit doux et qu’aucun nuage ne se pointe à l’horizon, la température dans ce pays est plutôt changeante et le vent vraiment déplaisant. Une brise se lève en même temps que le soleil et amène avec elle la fraîcheur des montagnes. Un vent franc nord te fouette le flanc droit avec force tellement qu’il pourrait décoiffer le plus coquet des barbares…. En plus, il n’est pas chaud du tout ce vent. Tu commences à ressentir la froideur sur ton visage et les mains te gèlent un peu. Rien pour endommager le barbare des montagnes que tu es mais assez pour te déranger.

Le voyage se passa tout de même bien malgré la fatigue. Ce ne sera pas la première ni même la dernière fois que tu feras une nuit blanche. Au moins le paysage est plus beau et beaucoup moins sinistre de jour que de nuit. Certes ce n’est pas la montagne et les sommets enneigés par un bel après-midi de ton coin de pays mais la plaine est assez garnie ici. Ça et là, quelques arbres chétifs poussent et plusieurs plantes habituées au sol aride et aux conditions climatiques changeantes poussent un peu partout. Tu aperçois même à plusieurs reprises quelques lapins et furets à la recherche de nourriture. Et à voir leur gabarit ils n’en manquent point.

Le soleil est déjà haut lorsque tu arrives en vue de Glister. Des caravanes en provenance de différentes régions arrivent presque en même temps que toi. Tu aperçois des marchands ambulants au loin en train d’installer leurs étalages au centre de la bourgade en vu du troc quotidien.

Tu es à environs 50 mètres de la porte sud. Tu es affamé, assoiffé, sale et qui plus est, bougrement fatigué.

Au moins, tu as récupéré tous tes points de dégâts non-létaux.

C'est la bouche sèche, le ventre vide et les yeux cernés que Kabrax traverse les portes de Glister. L'odeur qui émane de ses hardes ne lui déplait guère, seul la vermine qui garnit sa barbe lui cause quelques tourments. Un bon traitement à l'huile de charbon s'impose.

Les caravanes qui s'amassent devant la ville l'intéresse. Peut-être y en a-t-il une qui vient de Melvaunt, avec un peu de chance, il pourra voyager avec quelques marchands jusqu'à la ville portuaire. Kabrax lu... que dis-je... plutôt: essaie de décrypter les symboles qui se trouvent sur les caravanes afin d'en savoir la provenance.

N'écoutant pas son corps qui lui ordonne d'aller se restaurer et se reposer, il se dirige directement vers le poste des gardes où ce prétendu capitaine Cornis devrait se trouver. Il entre dans la pièce et balaie l'endroit des yeux, il cherche à trouver son employeur. Une fois le capitaine repéré, il le salue d'un hochement de tête et attend ses instructions.

Tu retrouves donc le capitaine Cornis assis comme d’habitude à son bureau. Il lève les yeux vers toi et te gracie d’un sourire en coin. Il se lève et te fait signe d’entrer et referme la porte derrière toi. Te montre une chaise se rassied et commence son interrogatoire d’une voix ferme, autoritaire et juste.

Cornis : Alors ! Quelle nouvelle ? Est-ce que vous avez pu remettre le paquet en mains propre ?

Il te regarde avec insistance attendant avidement une réponse.

Bon matin Capitaine Cornis. Dis-je d'une voix le plus posément possible.

Le voyage s'est très bien passé. J'ai rencontré un joli chaton à mi-chemin mais j'ai dû lui régler son compte... il ronronnait un peu trop fort.

Silair quant à lui n'a pas été gentil avec moi. Je lui ai donné comme convenu le paquet que vous m'aviez confié et il m'a expliqué brièvement ce que vous avez en tête. J'ai trouvé votre cause des plus honorables. Par contre, quand je lui ai dit que je voulais être payé pour mes services il m'a chanté une poignée de bêtises, il a jeté le paquet au feu et m'a dit que s'il me voyait encore dans les environs, qu'il allait me trancher la tête...

Qu'il s'essaie pour voir...

Dire que j'ai ramé toute la nuit afin de porter un paquet qui a fini calciné... quelle perte de temps! Quoi qu'il en soit, j'ai bien rempli ma part du marché et vous me devez 6 pa.

Je regarde donc Cornis en tendant la main afin de recevoir mon dû.

[HRP] Quand j'ai porté attention aux caravanes en entrant dans la ville, est-ce que j'ai vu quelque chose d'intéressant?

Note du MD : En fait, lorsque tu es entré en ville, tu n’as rien remarqué de plus ou moins intéressant que la veille. Différentes caravanes entrant et sortant. Toutes conduites et dirigées par des types ressemblant plus ou moins à des marchands. Enfin, à ce que tu connais des marchands…

Le capitaine te regarde attentivement, te sonde et soudain ouvre la bouche.

Cornis : Bien, je vois que ce connard de Rialis en est encore à comploter contre Glister ! Évidemment c’est à moi que revient cette tâche ingrate que de surveiller cet idiot qui croit qu’il est au dessus des lois ! Nous ne faisons que le surveiller car en fait il n’est pas vraiment dangereux et il est incapable de recruter qui que ce soit. Nous espérons que tout va bien se passer. Sinon je ne pourrais éviter la potence à cet illuminé !

Entre vous et moi, il est aussi discret qu’un Orc ivre qui essaie de s’infiltrer sans se faire remarquer dans un édifice bourré d’Efles en plein jour ! Le pauvre recrute directement le long de la route menant à Hulburg et tout le monde me rapporte ses manigances. J’aurais le beau jeux de le faire pendre mais cela ne donnerait rien... Sinon que d’apporter mauvaise réputation à Glister et donc moins de caravanes et donc moins de taxes. Et qui dit plus de taxes, dit plus de travail pour moi ! Haha

Sur cette blague douteuse il se lève et fouille dans un tiroir sur sa gauche et en ressort quelques pièces.

Cornis : Voilà mon brave homme ! Tu mérites bien cet argent pour ton travail de renseignement !

Mais en fait, tu as parlé d’un joli chaton? Tu dois certainement parler d’une petite hyène ? Donnes-moi de plus amples informations sur cette bête car il me surprendrait que celle-ci soit ce que je pense. Certains me parle de la présence de Krenshars dans la région, mais nous n’en avons vu depuis longtemps et si tel était le cas tu ne serais pas là pour en parler ! Des histoires racontent qu’une troupe entière de gardes fut dévorée par un seul spécimen. Alors il est fort probable que tu aies plutôt rencontré une hyène sauvage ou un truc du genre. Sinon un très gros chat.

Ajoutes 6pa à ton inventaire.

Merci!

Dis-je en prenant les pièces.

J'ai rempli mon contrat et j'espère que vous avez confiance en moi maintenant.

Pour ce qui est du chaton, si les Hyènes par ici sont capables de relever la peau de leurs visages et ont un rugissement qui est capable de nous glacer le sang dans les veines et faire fuir même les plus courageux eh bien vous avez des putains de hyènes par ici.

Sans rigoler, j'ai souvent entendu parler de ces Krenshars mais je n'en avais jamais vu un de mes propres yeux. Je connais bien les hyènes et je peux vous assurer qu'elles ne font pas ce genre d'entailles!

En disant ces mots, je montre les nombreuses lacérations qui sont toujours apparentes malgré la crème magique.

Je crois que je vais aller manger un petit quelque chose, une ballade en pleine air comme celle de cette nuit m'a grandement ouvert l'appétit. Si vous avez encore besoin de mes services et d'autres paquets à faire brûler, je serais à l'auberge encore au moins pour 1 nuit.

Alors que tu t’apprêtes à te retourner pour aller dormir et manger un peu, le Capitaine se lève d’un coup et s’exclame d’une voix forte :

Cornis : Attendez un peu mercenaire ! De quoi est-ce que vous parlez ? Vous dites que vous avez vu une hyène qui se retrousse la peau du visage ?

Le capitaine se frotte le menton en songeant un peu.

Tout cela est bien malheureux car s’il est vrai que les Krenshars sont de retour dans la région, les caravanes ne passeront plus ! Ces bêtes sont vraiment affreuses et font peur à tout ce qui bouge, grand ou petit ! Et si les caravanes ne se rendent plus ici. Eh bien il n’y aura plus de taxes à collecter et ce n’est pas bon du tout pour mes affaires cela, euh je veux dire pour les affaires de Micret.

Il se gratte la tête et t’inspecte de bas en haut.

Vous semblez fort comme un bœuf mais d’un simple regard je vois que vous n’êtes ni armé, ni serti d’une armure suffisamment solide pour affronter à vous seul un Krenshar s’il en est un ! J’aimerais que notre chasseur officiel discute avec vous quelques instants afin de confirmer qu’il s’agit bel et bien d’un Krenshar. Car si notre chasseur confirme le tout il nous faudra prendre des dispositions pour les chasser.

Allez dormir et manger. Mais ce soir j’enverrais notre chasseur vous rencontrer à l’auberge. Ensuite seulement je vous offrirai du travail de qualité.

Bonne journée !

Il se rassit et continua ses paperasseries de capitaine.

L'intelligence de Kabrax ne lui permet pas de voir que le capitaine Cornis mène une double vie ou du moins, doit se servir dans les taxes payées à Micret mais l'histoire qu'on lui a racontée lui suffit, il gagne de l'argent et il pourra se rendre à Melvaunt facilement et en sécurité.

Si vous m'envoyez en mission encore cette nuit j'aurais une petite demande à vous faire:

Lors de ma rencontre avec le Krenshar, j'ai été légèrement griffé par ce dernier et je crains que quelques heures de sommeil ne soient pas suffisantes pour guérir complètement mes lésions. J'aurais besoin soit d'un guérisseur, d'une potion de soins ou encore d'une petite pommade que je pourrais appliquer sur mes plaies. Je serais alors en mesure de vous assurer que votre chasseur reviendra en un seul morceau.

Cornis: Il n'y a pas de guérisseur à proprement parler ici. Par contre, lorsque quelqu'un est souffrant il n'a qu'a se pointer aux différentes caravanes et poser des questions sur le type de soins recherché. Car il y a toujours au moins un vendeur de potions ou bien un guérisseur quelconque dans le tas de marchand. Évidemment, certains en profite pour nous arnaquer mais rare sont ceux qui osent le faire ouvertement car la corde de potence au milieu de la place décourage suffisamment les charlatans pour qu'il se tiennent tranquille dans les mur de Glister.

En sortant du poste de garde, Kabrax fit un petit tour de ville afin de trouver guérisseur ou apothicaire, quelqu’un qui pourrait soit le guérir ou encore lui donner le matériel nécessaire pour le faire.

Avec mon expérience de la nuit passé, une potion de soin ne sera pas de trop lors du prochain combat.

HRP: [J’aimerais que tu me donnes les prix avant que je te dise si j’achète quelque chose]

Note du MD

Tu n'as pu trouver de vendeur de potion dans cette bourgade. Par contre il s'y trouve toute une panoplie de trucs qui pourrait t'être utile. Tu as regarder et discuter avec pas mal de marchand et voici ce que tu pourrait te procurer.

-Bandage imbibée d'un truc vert puant qui selon les dire du vendeur soignes les plaies rapidement.
-Potion rougeâtre qui apparemment remets sur pied un mort et guérit rapidement tout espèce de blessure.
-Pates de soins à la douce odeur de vanille
-Une espèce de shaman prétend pouvoir te guérir seulement par la pensée et des incantations.

Me faire guérir par la pensée et des incantations... quel charlatan, aussi bien se foutre un suppositoire à l'ail au derrière.

La potion rougeâtre me semble des plus intéressante mais je ne crois pas être capable de me l'offrir. J'aimerais tout de même savoir le prix

La pâte de soin odeur vanille ne me semble guère efficace mais c'est exactement ce dont j'aurais besoin pour cette nuit. Je veux en savoir plus (effet et coût)

Le bandage à l'odeur infect quant à lui me plait beaucoup. C'est exactement ce que je recherchais. Ça sent un petit peu mauvais mais ça fait sortir le méchant! (effet et coût SVP)

Un espèce de shaman prétend pouvoir te guérir seulement par la pensée et des incantations.

Les coûts pour ses services étaient de = 3pa

Tu laisses de coté l’espèce de shaman vaudou pour te tourner vers les autres marchands qui t’ont offert différents produits de soins. Tu essais tant bien que mal de faire la part des choses dans ce qu’ils te proposent. Voilà un résumé de ta rencontre avec les 3 autres marchands:

Un vendeur homme d’un cinquantaine d’année environs. Mal rasé, la peau rêches avec une large cicatrice qui lui traverse un œil ce qui lui donne un air mauvais. Il ne semble d’ailleurs pas très bien voir avec cet œil là. Il porte une large hache a manche court à la ceinture ainsi qu’un couteau de 12 centimètres au manche en ivoire blanc à la cheville. Un pantalon de cuir brun délavé. En plus de vendre les bandages il vend différents pièges, attrapes et appâts pour poissons. Ainsi que différentes viandes séchées. Il t’a promit que ces bandages te remettrons sur pieds et guériront tes plaies.

Il te propose :

-Bandages brunâtres imbibés d'un truc vert puant qui, selon les dires du vendeur, soignerai les plaies rapidement. Les bandages sentent le lait de yak laissé au soleil pendant 3 jours.

Coûts = 1 po

Un autre vendeur. Celui-ci d’un type bedonnant, portant chemises ample de lin et pantalon de coton au couleurs criardes et disparates. Le sourire toujours aux lèvres, joyeux et amical avec tout le monde. Il connaît la plupart des gardes par leurs noms et semble un marchant habitué à la place.

Il offre :

-Potion rougeâtre qui apparemment remet sur pied un mort et guérit rapidement toutes espèces de blessure.

Coût = 2 pa

Une vielle dame au nez crochu avec une grosse pustule dessus. Portant un chapeau trop grand pour elle tellement que l’on a du mal à voir son regard car elle ne regarde personne directement dans les yeux. Elle porte des vêtements pauvres et ne semble pas très riches.

Elle veut te vendre :

-Pâte de soins à la douce odeur de vanille. Guérirait toutes tes plaies en 2 jours.

Coût = 50 pc

Si j’étais gravement blessé, j’essaierais probablement le traitement du shaman mais je n’ai que des blessures superficiels, inutile de dépenser 3 pièces d’argent.

Kabrax se déplaça lentement vers l'homme qui est pratiquement borne.

Bonjours, je vois que vous êtes un homme qui à beaucoup guerroyé dans votre vie. Vous devez sûrement savoir quel genre de soin un aventurier à besoin. Je dois prendre beaucoup de risques ces temps ci et je me demandais si ces bandages sont aussi efficace que vous le prétendez? Si oui, j’espère que ce n’est pas ce que vous avez utilisé lorsque vous vous êtes blessé à l’œil… HaHaHaHa!!
Quoi qu’il en soit, si on se fit à l’odeur, ils doivent être très efficace. Ça me rappelle ce que ma nounou me faisait boire avant de me couche les soirs d’hiver afin de contrer le mauvais rhume.

Donner moi s’en un ! Il déposa une pièce d’or sur le comptoir.

Une fois le bandage bien rangé dans son sac de voyage, il se dirigea vers le type bedonnant qui semble bien connaître les gardes.

Bonjours mon brave, vous me semblez un très bon vendeur et bien connaître votre salade mais je doute fort que votre potion soit aussi efficace que vous le dites. Je préfère aller voir la vieille dame au nez crochu d’à côté, sa petite crème semble bien plus efficace que votre camelote.

Il tourna le dos au vendeur sans attendre sa réponse et se dirigea vers la vieille dame au nez pustuleux.

Bonjours madame, l’odeur de votre crème se fait sentir du kiosque d’à côté. Je ne sais pas si elle est très efficace mais avec l’odeur quelle dégage me donne faim. Je suis certain qu’en cas de famine je pourrais en mangé. Je vais vous en prendre quatre petits pots.

Je sorts alors 3 pa que je dépose sur le comptoir et attend de recevoir ma crème.

Tout ce beau petit monde te fait des remerciements en prenant ton argent avidement.

Inscrit sur ta feuille de jeux la façon dont tu voulais recevoir ta monnaie.

Il est maintenant tout près de 10 heures de l’avant-midi. Le chasseur va venir te voir à ta chambre ou à l’auberge ce soir.

Que fais-tu?

J’ai bien hâte de voir quel type de chasseur il va m’envoyer. Se dit Kabrax en marchant vers l’Antre des brutes.

J’espère qu’il ne s’agit pas d’un de ces nains fielleux, colériques et presque toujours ivres.

Peut-être s’agit t-il d’un elfe!! J’ai entendu dire qu’ils pouvaient se battre dans la pénombre comme en plein jour et que leurs flèches ne manquaient jamais leurs cibles, ce qui serait très pratique pour une chasse de nuit!

Pendant un instant, Kabrax se rappela le temps où il chassait le cerf sur la montagne avec son ami Nilil. Soudain, il senti une boulle se formé au fond de son estomac et un sentiment de haine monta en lui. La rage qu’il refoulait depuis les derniers jours refaisait surface. Kabrax porta ses mains au pendentif qui pendait à son coup, il pris un grand respire et jura à Nilil que les responsables payeront pour sa mort et que des têtes allaient tombés.

C’est avec ce sentiment de vengeance que Kabrax entra dans l’auberge. Il se dirigea vers le comptoir, s’assied et s’adressa à l’aubergiste.

Je vais rester encore une nuit ici.

Kabrax laissa tomber 3 pièces argentées sur le comptoir qui serviront à payer la chambre.

J’ai aussi très faim, amenez moi une assiette bien rempli, un pichet d’eau et une bouteille de ce que vous avez de plus fort et de moins cher!

Le barbare se retourna et regarda l’état pitoyable de l’auberge. L’odeur perpétuel de moisie, les tables croches et pleine de cire de chandelles, les chaises dont certaines leurs manques même une patte... La seul fenêtre de l’auberge, sale, crasseuse, pratiquement rendu opaque par la fumé des quelques lumignons qui éclairent l’endroit ne laisse même pas entrer un petit rayon de soleil. Kabrax n’était pas du genre à s'apitoyer sur son sort mais quelques rayons de soleil auraient peut-être éclairé son âme taciturne. En l’absence de luminothérapie, Kabrax devra se tourné vers l’alcool.

L’aubergiste te répond d’un signe de tête affirmatif et va au cuisine te chercher une assiette de ragoût tiède mais bien remplie. Le gras et la viande sont présents bien que de mauvaise qualité mais le goût est tout de même satisfaisant lorsqu’on a faim. Le tenancier se penche alors sous le comptoir et en ressort une bouteille sale et poussiéreuse assortie d’un bouchon de cire jaunie. D’un coup de couteau il envoi le bouchon de cire virevolter dans l’auberge en direction d’un client qui, trop saoul pour se rendre compte qu’on l’attaque à la cire, ne bronche pas d’un poil.

Il te présente la bouteille et ne t’offre pas de verre puisque tu ne sembles pas du genre à titiller une bouteille. Une odeur de vinaigre acre-sucré et fortement alcoolisée te vient immédiatement au nez.

L’aubergiste n’échappe qu’une seule phrase sur un ton morne et sans éclat.

Aubergiste : Ce sera 3 argents et prenez garde à la bouteille. Le dernier en est mort.

Kabrax dit sur un ton méprisant:

Je sais que la cervelle des semi-orcs n'est pas aussi évolué que celle des elfs mais pas au point d'oublier ma commande quand même.

J'avais demandé un pichet d'eau!!!

“L’aubergiste” s’il en est un te regarda longuement, totalement peu impressionné, puis au bout d’un moment il sembla comme dégelé et se dirigea vers les cuisine et revint avec un pichet de terre cuite semi propre.

Il le déposa violemment sur le comptoir tout en continuant de te dévisager sans émotion aucune.

Aubergiste : Voilà le pichet demandé.

Fait un jet de psychologie avec -1 de malus (tu est très fatigué)

Jet de psyco: 1d20 -1 -1

Résultat : 1-1-1 = -1

Le type semble voulloir retourner à ses occupations en te laissant avec ta bibinne et ton eau servi dans un pichet moche, peu propre et de plus sans verre.

Satisfait du service pratiquement hors-pair, je sors les 3 ferrailles dû et les dépose sur le comptoir de façon à ce que le tenancier les remarque. Je me prépare maintenant à attaquer mon repas.

Je saisie tout d'abord la bouteille d'alcool; à l’aide de mes molaires, je retire le bouchon cireux « pouck » Je le recrache de l’autre coté du comptoir et soulève la bouteille jusqu’à mes lèvres. Je laisse ensuite couler doucement le liquide alcoolisé au fond de ma gorge. « Hummmmm » Une dizaine de seconde plus tard, je repose bruyamment la bouteille et lance un soupire de satisfaction. Ce n'est certes pas la meilleur bibine que j'ai bu dans ma vie mais la qualité de cette boisson surpasse, et de beaucoup, le fluide brunâtre qu'on volait au vieux Kormak lorsqu'on avait 7 ans. Probablement fait à base de gomme d'épinette, cette liqueur a la particularité de donner une bonne haleine. Du moins, au point de vu d’un barbare.

Je prend maintenant le pichet d’eau et me le balance en pleine figure. Avec mes mains, je me frotte le front, les yeux et le nez afin de déloger sable et saleté qui si accumule depuis ma fuite des montagnes. Maintenant propre et désaltérer, mon ragoût m’appelle.

Je regarde mon assiette et en hume le fumet, rien de très extravagant mais ce sera toujours mieux que la viande du dernier cerf que j’ai abattu. J’alterne entre ragoût et bouteille jusqu’à ce que les deux soient complètement vide. Une fois bien gavé, je sens les jambes et la tête m’alourdir, peut-être causer par l’alcool ou les milles parcourus. Je me lève de peine et de misère du tabouret où je suis assit, monte les escaliers en zigzagant, pénètre dans ma chambre, verrouille le loquet, retire rapidement mon armure et mon équipement que je laisse tombé au pied du lit. Je m’échoue sur le lit et ………

« zzzZZZzzzZZZzzzZZZZ »

Tu d'effondres carrément sur ton "lit" les yeux brumeux et l'estomac plein. Il y a longtemps que le sommeil ne t'ai venu si rapidement et aussi facilement. L'alcool était d'une force peu commune et malgré le fait que le goût en était satisfaisant il n'en demeure pas moins que ses effets sur toi en sont évidents.

C'est avec une coulisse de bave sur la barbe que tu sommeilles et rêves de Nihil. Tu le vois souriant et riant de bon coeur avec toi au coin du feu une bouteille de vin de fleur sauvage à la main. Vous êtes ivres tous les deux et vous blaguez joyeusement sur la folle du village et sur les manies de ton père. Puis le rêve s'estompe laissant place à une vue embrouiller de ton village sous une couverture de brume. Des enfants hurlent de douleur, leurs peaux se défaisant par lambeaux. Des vieillards te regardes et te supplient de les aider, leurs mains tendues vers toi. Puis, sans crier gare un Orc se dirige vers toi avec une vitesse folle et t'enfonce son épée en plein estomac. Une douleur fulgurante te noue l'estomac à t'en faire vomir, tu sens le goût du sang dans ta bouche et les jambes te lâcher. Jamais une douleur ne te fut aussi puissante au coeur du ventre.

Effectue un jet de vigueur +1

Jet de vigeur = 1d20+3
Résultat = 18+3 = 21

L’Orc te regarde et te fixe de son visage dégoulinant de sueur et de sang. D’un rictus puant et jauni il te sourie et te siffle entre les dents alors qu’il force un peu plus sur sa lame en avançant vers toi :

Orc : Après toi ce sera Nihil et ensuite ton père!

Alors qu’il raidit ses muscles afin de te fendre le foie dans un coup final tu es aveuglé par une lumière blanche qui envahi l’espace autour de toi et pendant un instant tu perds presque conscience. Puis, le visage de Nihil t’apparaît et il est bien vivant, souriant et même moqueur.

Nihil : Toujours à faire joujoux avec l’alcool et les Orcs Kabrax? Haha, fait tout de même attention a ce que tu bois la prochaine fois! Je ne serai pas toujours là pour d'éviter le comas Éthylique!!

Puis dans un éclat de rire il s’efface et tu te réveilles en sursaut avec un haut le cœur à faire vomir mais tu te retiens et t’assois sur le rebord de ton lit, la tête voulant t’exploser de douleur.

Peu à peu tu retrouves tes forces. Tu sens une énorme boule se former dans le creux de ton estomac. Tu sens le gaz remonter ton œsophage et dans un énorme « Bhueeurahaaa » à faire chambranler l’auberge tu sens la santé te revenir d’un coup. Ouf, l’alcool devait être frelaté mais ce n’est pas « un peu » de mauvaise bibinne qui va te tuer hein?

Alors que tu reprends tes sens tu entends un frappement autoritaire à ta porte.

Il faut l'avouer, le réveil de Kabrax ne fut pas des plus facile. Il se redressa et resta assit sur son lit quelques secondes, le temps que sa chambre cesse de bouger. La bouche pâteuse, le cœur au bord des lèvres et la tête qui joue du tambour, il se croyait à … à la maison. Il se rappela ces innombrables matinées de son adolescence, lorsqu’il passait la nuit à boire avec son « frère » Nilil. Ce dernier le réveillait avec le contenu d’une chaudière d’eau bien froide; toujours la bouteille toujours à la main et encore adossé au même arbre que la veille. Mais Nilil ne serait pas là aujourd’hui pour lui concocter sa petite panacée. Par contre, chaque respiration lui faisait du bien, chaque bouffée d’air frais réveillait ses sens l’un après l’autre. C’est probablement les effets du mithridatisme à l’alcool qui l’aide à s’en remettre.

« TOC TOC TOC »

Grrrrrrrr…. Que veut-il celui là!

Kabrax ne bougea pas d’un poil et continua à respirer encore quelques fois bien profondément.

« TOC TOC TOC »

OUI OUI J’ARRIVE! Beugla le barbu.

Il se leva et avança en se laissant traîner les pieds jusqu'à la porte. Plutôt marabout de s’être fait réveiller durant un jolie rêve dans lequel il mourrait dignement, Kabrax voulu ouvrir la porte d’un seul trait mais il oublia de tourner la poigné. La porte s’ouvrit quand même mais dans un « CRRRRRAC » sonore. Le cadre de porte n’avait pas résisté au muscle du barbare. C’est donc avec un morceau de cadre de porte sur l’épaule que le barbare accueilla celui qui cognait à la porte, et en guise de salutation : un «Bhueeurahaaa » strident.

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