Le voyage de Kabrax ou la malédition des Dieux

Cette aventure est celle de Kabrax, fier fils de Kabrix , feu chef du clan des Barbe-rude. Malgré toute la force et la fierté qui font le caractère du barbare, Kabrax n'a pu empêcher le fléau qui affecta son peuple il y a peu de temps.

Un barbare comme Kabrax n'est pas du genre à s'apitoyer sur son sort, même que l'apitoiement ne fait pas vraiment parti de son vocabulaire ni même de son éducation. Mais, pour l'instant, Kabrax ressent des émotions qui, semblables à de l'apitoiement, le font se sentir très différent. Il faut le comprendre car il vient de passer le pire moment de toute sa vie.

Voyons ce qui c'est vraiment passé...

Le clan des Barbe-rude est un de ces clans Barbare qui vivent près des montagnes, dans un pays des contrés du nord appelé Vaasa. Ce clan, composé d’environ 150 âmes vit dans un village sans nom au pied d’une montagne que l’on appelle Le Pic Noir. Sommet culminant de la chaîne de montagne de Galena, elle sert de frontière entre le pays des Barbares et le pays du Thar, royaume des Orcs.

Les barbares du nord étaient reconnus comme un peuple des plus courageux et aussi dangereux. Les barbes Rude étaient quant à eux réputés comme étant les plus redoutables et impitoyables de tous les Bearserkers. Guidés par leurs dieux ; Kord, dieu de la force et Erythnul, dieu du carnage et du massacre, ils avaient, à eux seul, fait disparaître plus d’un millier d’Orcs qui se terraient dans les montagnes environnantes. Parmi eux, le plus féroce et le plus enragé de tous les Berserkers était Kabrix, chef du clan des barbes rude. Reconnu pour la grosseur des ses muscles, ainsi que la largeur de ses épaules, il possédait la plus grosse barbe de tous les membres du clan. Il bénéficiait aussi d’une vivacité d’esprit qui pouvait être surprenante, étant donné ses origines. Kabrix était le père de presque tous les enfants du village des 5 dernières années. Il se faisait craindre et respecter par tous les membres de sont clan, ainsi que par les clans voisins.

Le premier enfant de Kabrix, Kabrax, n’avait que 5 ans. Charpenté du même squelette que son père, on le prenait souvent pour un enfant de 7 ou 8 ans. Arborant une épaisse tignasse noire de suie, il démontrait déjà une certaine habilité au combat à l’épée. Tous les pères du clan enviaient Kabrix d’avoir un tel fils et tout le monde s’entendait pour dire que plus tard, il aurait, sans aucun doute, la plus épaisse et la plus fournie de toutes les barbes des contrés du nord.

Un matin, un voyageur se présenta aux portes du village et demanda à voir le chef. Cet étrange visiteur se présenta comme un ami du chef. Cet homme, habillé d’une simple robe et ayant pour seul bagage un sac de voyage, ne transportait aucune arme. Les gardes de la ville, étant choisis pour leur force et non pas pour leur intelligence, et par surcroît connaissant la courtoisie des hommes du nord, ils eurent tôt fait de ligoter l’homme et le traînèrent jusqu’à leur chef. Dès qu’il l’aperçut, Kabrix sorti un couteau et coupa aussitôt les liens du visiteur. Il s’en suivi quelques bonne poignées de main ainsi que quelques claques dans le dos. De toute évidence, les deux hommes se connaissaient. Le chef présenta son ami comme étant un prêtre Vizjerei portant le nom de Nilil. On apprit plus tard que Kabrix avait sauvé la vie de Nilil, il y a de cela plusieurs années déjà. Nilil était à la recherche d’une plante très rare que l’on retrouve qu’en été à la limite des glaces éternelles, sur des montagnes comme Le Pic Noir. Nilil s’était fait surprendre par un groupe d’Orcs alors qu’il méditait.

Nilil ne prévoyait que rester quelques jours chez les Barbe-rude mais les combats incessants avec les orcs produisait de plus en plus de blessés et il se révéla très pratique d’avoir un prêtre guérisseur à leurs cotés. En plus de ses pouvoirs de guérison, il était capable de communiquer avec les dieux et se révéla très habile à manier le feu, autant pour l’attaque ou la défense, que pour se faire cuire un bon méchoui de chèvre de montagne. Le plus stupéfiant de tout, c’est que Nilil su se faire accepter très rapidement au sein du clan et se surprit à s’attacher à cette bande de gros zigotos poilus. Il décida d’y passer 1 semaine de plus, ensuite 1 mois, puis 1 ans…

Il y a de cela quelques années seulement, les Bearserkers du nord se comptaient par milliers. Vivant dans les vallées plus chaudes de la gigantesque chaîne de montagne de Galena qui sépare les contrées Barbares de Vaasa, au pays Orcs de Thar. Aujourd’hui, pourtant, ces féroces combattants sont presque tous disparus… Mais pourquoi?

On sait qu’une guerre fait rage depuis toujours entre les Barbares de Vaasa et les Orcs de Thar. Mais quelques milliers d’Orcs ne pourraient jamais venir à bout ne serait-ce que d’un seul clan de ces solides gaillards. D’autant plus que les Orcs qui vivent encore le long de la frontière se font de plus en plus rares suite à ces années de guerre. Il doit donc y avoir une autre explication.

On sait qu’Erythnul, dieu des carnages et du chaos, fut pendant plusieurs années un des deux dieux le plus respecté des Barbares du nord. Une fois en état de rage, les Bearserkers n’en avait plus que pour lui. Erythnul, préférant de loin les êtres démoniaques, avait choisi de prendre sous son aile les barbares pour une seule raison ; Une fois enragés, ils se battaient sans aucune conscience et n’avait qu’un seul but, annihiler tout ce qui se trouve devant eux. Avec la bénédiction de Erythnul, les clans du nord réussirent à décimer la quasi-totalité des groupes d’Orcs et Gobelins qui vivaient encore dans les montagnes et près de la frontière.

Par contre, on sait aussi qu’Erythnul n’a jamais vraiment accepté que les barbares partagent leur foi entre Lui et Kord, le dieu de la force. Erythnul n’aimait pas non plus l’attitude que prenaient les barbares avant un combat. Ils ne se battaient pas par plaisir mais par dégoût des Orcs et pour conquérir de nouvelles terres, afin d’assurer la survie des futures générations. C’est pourquoi Erythnul se détourna des Barbares et se mit à apprécier leurs ennemis jurés de toujours, les Orcs et les Gobelins qui eux, tuent par plaisir et soif de sang.

En s’apercevant de cette trahison, les Barbares se mirent à renier tout haut le nom d’Erythnul et à profaner les statues érigées en son honneur. Ils donnèrent toutes leurs attentions au dieu Kord et lui demandèrent de punir Erythnul. Erythnul bien décidé à ne pas s’en laisser imposer par de pauvres mortels maudit tous les Bearserkers des contrées du nord. Un terrible fléau se propagea très rapidement, il se présentait comme un terrible nuage de brume qui voyageait de village en village laissant dernière lui une sombre maladie magique incurable. La peau des barbares leurs pourrissait directement sur le corps et ils mourraient, peu de temps après, dans d’atroces souffrances. En moins de 6 mois, la race des Bearserkers du nord était presque totalement disparue. Deux ans après la malédiction d’Erythnul, un seul barbare était toujours vivant ; Il avait réussi à fuir vers le sud juste avant que le brouillard ne l’atteigne. Il s’appelait Kabrax.

Quinze ans c’étaient écoulées depuis l'arrivée de Nilil au camp des Barbe-rude. Kabrix était mort il y a environ 10 ans dans une embuscade tendue par les Orcs. Rien de plus courant dans les environs. Galis, fils de Gamis était maintenant le chef du clan. Un bon chef, féroce combattant, implacable et acharné, possédant une barbe pouvant faire peur à cent Orcs au moins.

Bien entendu, Kabrax, fils de Kabrix aurait facilement pu être chef mais il avait d’autres préoccupations pour l’instant. Il passait de plus en plus de temps avec Nilil, ils étaient maintenant inséparables. Son enseignement avait réussi à le raffiner légèrement… hummm que dis-je…. Disons à le rendre un peu moins… bestial. Malgré tous les efforts de Nilil, Kabrax n’avait toujours pas réussi à apprendre à lire. Nilil avait quand même réussi à changer certaines habitudes très primitives des Barbe-rude. La polygamie était de moins en moins fréquente et les combats à mort, très courants lorsque le temps était venu de choisir un nouveau chef, se faisaient moins sanglants.

Le dernier jour, Kabrax et Nilil s’étaient quelque peu éloignés du camp en suivant une piste de cerf bien fraîche dans la neige. Nilil était maintenant l’élève et Kabrax, qui lui apprenait les bases pour devenir un bon pisteur, malheureusement Nilil démontrait autant de talent pour le pistage que Kabrax pour la lecture. Le soleil était disparu depuis longtemps derrière le Pic Noir et la lumière du jour se faisait de plus en plus rare au moment où ils réussirent à abattre la bête. Pendant que Kabrax éviscérait le cervidé, Nilil en profita pour faire une séance de méditation. Kabrax venait à peine d’enrouler le foie de l’animal dans une branche de buis, qu’il entendit Nilil parler dans une langue étrange.

Kabrax regarda son ami, Nilil, vraisemblablement en transe, qui flottait à une trentaine de centimètres du sol. Une espèce d’aura lumineuse l’entourait. Celle-ci était tellement lumineuse que Kabrax avait de la misère à garder les yeux ouverts. La lumière s’estompa tranquillement puis disparu complètement dans un bruit assourdissant. Nilil retomba lourdement sur le sol et sorti de sa transe. Kabrax s’agenouilla près de son ami et lui souleva la tête. Nilil reprenait tranquillement ses esprits.

« K-Kabrax » dit-il « Kabrax mon ami, nous d-devons fuir, f-f-fuir très loin et rapidement, au s-sud. »

« Mais pourquoi ?» demanda Kabrax inquiet.

« Mon dieu Pelor m’a averti qu’une malédiction pesait sur tous les Bearserkers du nord et que tous allaient mourir prochainement. Nous devons fuir la malédiction immédiatement, IMMEDIATEMENT!!! » Répéta Nilil en se relevant difficilement.

« Allons avertir les autres Barbe-rude »

« Il est trop tard, laisse les mourir, ou tu mourras toi aussi »

« Jamais !! » répliqua Kabrax.

Soudain, un bruit de branche cassée parvint aux oreilles aiguisées du prêtre, puis un second, et un troisième.
« Attention, on nous encercle ». Le temps de dire cette phrase et les 2 humains se retrouvèrent entourés d’une douzaine d’Orcs qui fonçaient déjà sur eux.

Le combat fut bref et sanglant. D’un seul coup d'épée, le barbare frénétique réussi à tranché la tête du premier orc à sa portée. Il transperça le cœur du suivant et en éventra un troisième. Deux boules de feu lancées par le prêtre eurent tôt fait de rôtir les huit Orcs qui arrivaient du nord. Malheureusement, un orc sorti de la pénombre avec à la main une lance longue et pointue. Kabrax lança son épée bâtarde qui transperça la cuirasse de l’orc mais la lance avait déjà traversé de part en part la robe du prêtre. qui rapidement, prenait une teinte rouge foncé.

«Par Kord, Nilil, que c’est-il passé, Nilil pardonne moi ! »

Déjà grelottant, Nilil réussi difficilement à ouvrir la bouche.

« Kabrax, … mon frère…., tu dois f-fuir…. au sud… fais-moi confiance…. Pelor m’a dit qu’un seul parmi vous tous pouvait encore être sauvé et cette personne c’est toi … allez … il faut fuir…. vite…. il f-faut….»

Ce furent les dernières paroles jamais prononcées par Nilil.

Kabrax garda, comme seul souvenir, le pendentif que son ami portait toujours sur lui et le passa à son cou. Lui qui ne connaissait pas vraiment les coutumes du prêtre fit de son mieux afin de rendre un dernier et bref hommage à la mortelle dépouille de son ami. Il dû se contraindre à y mettre le feu et à crier le plus fort qu’il le pouvait en espérant que Nilil puisse l’entendre d’où il était maintenant. Il récolta le plus de viande de cerf qu’il pouvait transporter, cracha sur le cadavre puant de l’orc devant lui et, écoutant son ami, Kabrax se mit à courir le plus vite qu’il pouvait. Il quitta les montagnes vers le sud et se dirigea vers la mer intérieure de Moonsea.

Au lever du jour, il s’arrêta pour la première fois et se retourna pour regarder, une dernière fois, les montagnes où il avait vu le jour. On pouvait apercevoir un étrange brouillard; un nébuleux voile meurtrier envoyé par Erythnul enveloppait déjà les montagnes. Au fond de ses entrailles, Kabrax pouvait entendre les cris et les gémissements de son peuple qui agonisait. Pour la première fois de sa vie, Kabrax eu vraiment peur. Le cœur lourd et l’âme en peine, Kabrax continua son chemin au Sud où le destin peut-être l'attend…

Après avoir quitté les montagnes de Galène, terre de jeux et de guerres de ton enfance, tu entreprends de suivre le sentier principal, zigzaguant à travers collines arides et rocailleuses.

Le terrain est relativement plat mais tu sais que tu descends car la montagne est derrière toi et les minuscules cours d'eau que tu croise ou traverse vont vers le sud. Plus tu avances et plus la végétation tend à changer et devenir de plus en plus fournie, surtout aux abords des cours d'eau plus importants. De petits arbres poussent ici et là avec de plus en plus de régularité et tu remarques beaucoup de pistes d'animaux tout autour de toi.

La solitude ne t'affecte pas tellement et la violence ne t'a jamais fait peur, mais la façon dont ton ami s’est adressé à toi avant de mourir t'emplis de crainte et de haine. Tu aimerais tellement pouvoir tordre le cou à une bonne douzaine d'Orcs, histoire de te rendre plus heureux. Mais évidemment tu sais que cela ne te rendra pas ton ami.

Tu espères donc trouver un puissant shaman ou une personne capable de comprendre ce qui a provoqué à ce point la colère d'Erythnul. Jamais dans ton enfance tu n'avais entendu histoire où un village complet était décimé par la seule force d'un seul dieu. Peut-être qu'une incantation et quelques sacrifices rendront ta terre natale de nouveau accueillante.

Après une journée de marche sous un soleil de plomb tu arrives à environs 500m de ce qu'on pourrait appeler une mini bourgade. Celle-ci est située à l'est du sentier. Tu remarques que plusieurs tentes sont montées et qu'un enclos à chevaux est aménagé au nord du rassemblement de tente. Il semble y avoir de l'activité et de la fumée monte de plusieurs tentes et bivouacs tout autour.

Que fais-tu?

Premièrement, quel genre de personnes fréquente cet endroit ? Est-ce des Barbares, des Orcs, des Halfelins où autres?

Deuxièmement, quelle est la grosseur de la mini bourgade en question, combien de personnes peuvent être attroupées ici ? Est-ce que ce sont des guerriers, des marchands, des chasseurs? Y a-t-il des gardes?

Je regarde aussi la possibilité de voler un cheval, soit pour mon voyage ou encore pour une éventuelle fuite.

Je fais tout ça en essayant de ne pas me faire apercevoir et en vérifiant si il n'y aurait pas quelques sentinelles que ce soit de cacher dans un arbre ou ailleurs. Peut-être sont-il des marchants d'esclave?

Bref, c'est en prenant d'extrêmes précautions que j'analyse le camp qui se trouve devant moi devant moi.

[HRP]: Faudrait que je finisse officiellement ma feuille de perso et aussi c'est super ce que tu as fait à l'accueil du forum et sur tout ce que tu as ajouté au forum.

Apparemment tu ne peux pas vraiment voir à cette distance de quel genre de personnages il s’agit, sinon que ce sont des humanoïdes de taille moyenne. Il ne semble pas non plus y avoir de gardes ou guetteurs apparents. En ce qui concerne la quantité, il ne semble pas y en avoir beaucoup. Tu remarques 2 ou 3 personnages qui vaquent à des occupations routinières comme alimenter un feu, ou brasser une mixture dans un chaudron. Bref une gang de « tenteux » rien de plus en apparence.

Nombre de tentes: Environs 5 peut-être 6-7 si d'autres se trouvent derrière les autres que tu vois.

Pour ce qui est de voler les chevaux, il t'apparaît que:
1- Ils ne sont pas attachés et libres dans leur enclos

2- L'enclos est assez rapproché des tentes (10m maximum)

3- Les chevaux semblent domestiqués, à tous le moins à cette distance.

Pour ce qui est des arbres, oublie ça, car les seuls arbres que tu vois ne cacheraient pas un petit chien. En fait, ce sont plus de gros arbustes peu fournis.

Je dois savoir premièrement qui habite ici :
Je reviens légèrement sur mes pas puis je contourne le village par le nord afin de m'approcher tout d'abord de l'enclos des chevaux. J'essaie de m'approcher suffisamment pour identifier les gens qui vivent ici, si possible, en me dissimulant derrière buissons, rochers ou ombrages que je pourrais exploiter.

Il ne faut pas effrayer les chevaux bien évidemment.

Tu te dirige donc vers le nord-est de façon à être face à l'enclos, il est difficile de rester caché mais en trottant entre les buisson et les rochers de bonne grosseur encore présents tu peux te cacher plus ou moins bien.

Tu te trouve à 500m du bivouac et l'enclos est à 10 m. Tu peux t'avancer sans problèmes jusqu'a 200 m sans être vu ni entendu. Ensuite tu risques d'être vu et entendu.

À 200M tu ne vois rien de plus qu'à 500m sinon que tu distingues plus clairement les personnages. Tu en vois 3.
1 qui alimente un feu

1 qui brasse une mixture sur le feu en question

1 qui fait des retouches ou du nettoyage sur une des tentes.

Une des tentes te semble plus grande que les autres et un léger filet de fumée sort de l'une d'elle.

Il y a 4 chevaux qui ne semblent pas trop nerveux et apprécient le pâturage interne.

Les personnages sont des humains ou des elfes mais il te semble que ce sont des humains.

Donc tu te trouves à 200m. Tu es caché autant que tu le peux derrière un rocher. Fais un jet de discrétion.

jet de discretion:
1d20 + 3 - 3 =5

[Note du DM]J'ai ajouté ton bonus de dex car c'est une compétence inné. Par contre la suite n'est pas influencé.

Il te semble qu'un des chevaux te regarde, à tout le moins il regarde vers toi. Ensuite il reprend son ruminement. Le bivouac semble ne pas bouger.

J'avance donc très silencieusement avec la ferme intention de voler un cheval.

Il y a seulement des chasseurs et des fermiers ici, ils ne pourront rien m'apprendre de nouveau sur mon village et ce ne sont probablement pas des orcs avec qui j'aurais pu m'amuser un peu. Aussi bien me trouver un moyen de transport.

Je prend un peu d'herbe dans ma main et leur présente afin de les amadouer. Je prend aussi toutes les précautions nécessaires afin de faire tout ça dans le silence

[i]juste au cas où:

jet de déplacement silencieux:

1d20 +2 - 3 = 7

HRP: putain

Tu t'approches donc silencieusement (faut le dire vite) de l'enclos et tu agites frénétiquement le tas de foin que tu as dans la main. Le premier cheval, le même qui t'a remarqué depuis plusieurs minutes, lève la tête et la secoue. Il est familier et habitué aux usages humains à ce qu'il parait car il se dirige vers toi assez rapidement.

Par contre, comme tout animal qui ne te connaîtrait pas, particulièrement les chevaux, il ralentit la cadence et reste à une bonne distance de toi (5M), te regarde dans les yeux et regarde ta botte de foin avec suspicion. Il semble tout à-coup nerveux le canasson et il piétine un peu tout en faisant de drôles de mimiques. Tu te demande s'il ne va pas hennir ce connard.

Tu fais quoi?

Je m’avance jusqu’à la clôture si je n’y suis pas déjà. Je n’agite surtout pas frénétiquement le foin mais je ne fais que lui présenter gentiment. Je lui envoie 2 petits becs comme on le fait quand on essai d’amadouer une bête. S’il s’approche encore de quelques pas, j’essaierai de lui caresser doucement la joue pendant qu’il s’attaque à ma poigné de foin (je fais bien sur attention qu’il ne prenne pas ma barbe pour de l’herbage)

J’en profite aussi pour voir s’il est possible d’ouvrir facilement la barrière et s’il y a une selle de disponible tout près.

J’en profite aussi pour jeter un coup d’œil rapide sur le bivouac et aux alentours, juste au cas où.

(HRP): Même si le cheval n’est pas sellé, je devrais être capable de le monter à cru, les barbares du nord étant habitués de monter à l’ancienne je crois???.

Tu es près de la clôture et tu regardes autour voir si la barrière est proche. Malheureusement, la clôture est de l'autre côté, à l’opposé de toi. À 10 m de toi en ligne droite si tu passes par dessus la clôture. À environs 3m du derrière de la plus proche tente.

La bête, quant à elle, ne s'approche pas du tout. Elle semble réagir à tes mimiques mais ne veut pas s'approcher. Les autres bêtes réagissent aussi et s'approchent lentement. Le cheval de gauche semble plus attiré par toi que les autres.

Résumé:
Cheval de gauche semble être attiré par tes mouvements et relativement calme.

Cheval de gauche 2ième (celui que tu voulais approcher) est nerveux et est bizarre dans ses agissements.

Le deux autres chevaux situés à droite s'avancent lentement de façon nonchalante. On pourrait dire même qu'ils suivent les autres plus qu’autre chose.

Tu es à 2 m du cheval nerveux, 3 m du cheval relativement calme à droite et 4 m des deux autres. La clôture fait 2m.
[HRP] Pense que m’a essayer de me trouver des dessins ça serait cool…

Je persiste à présenter l'herbe fraîche, mais je change de cible, le cheval de gauche a l'air un peu plus sympathique. Si jamais il mord au piège, je traverserais la clôture (tranquillement pour ne pas effrayer les autres bêtes), pour entrer dans l'enclos avec lui. Si toutes les bêtes sont calmes je me servirais du cheval qui semble le plus docile pour me cacher derrière lui et me diriger vers la porte de l'enclos. Si une selle semble à portée, je m'en emparerais d'une bien évidemment.

.

Tu concentres tes mimiques et tes petits gestes vers le cheval de gauche donc. Il s'avance lentement mais sûrement vers toi passant sans broncher à coté de celui qui est nerveux. Les deux autres avancent aussi vers toi mais plus lentement.

Apparemment, si tu aurai à mettre des grades au chevaux celui de gauche t'apparaîtrai comme le chef de clan .

Il s'avance donc vers toi et s'arrête tout près et te regarde dans les yeux quelques instants (2-3 secondes). Il agrippe ensuite avec ses dents la petite botte de foin que tu présentais aux chevaux. Il le mâchouille et continue de te regarder. Il ne semble pas du tout effrayé par toi.

Tu traverse donc lentement la clôture et te diriges lentement vers l'autre coté de l'enclos en te cachant le plus possible avec le cheval qui te suis de près. Tu remarques 4 selles en train de sécher sur le rebord de la clôture du coté gauche de la clôture. Tu t’avances donc lentement vers les selles tout en étant conscient que les selles se trouvent très près des tentes et que tu pourrais te faire prendre.

Fait deux jets: Déplacement silencieux et Discrétion.

Tu prend donc la selle la plus proche de toi qui es situé à 3 m de la sortie.

[HRP]J’attends le résultat de tes jets pour la suite

Jet de déplacement silencieux :
1d20 + 2 - 3 = 3

Jet de discrétion :
1d20 + 3- 3 = 15

Je continue donc mon chemin en direction de la barrière une selle à la main, bien caché derrière le cheval. Je le conduis à l’aide de l’herbe qu'il me reste dans la main et aussi avec des petites caresses dont seul moi ai le secret.

Si je ne me fais pas voir… je regarde le système de verrouillage de la barrière afin d’être capable de l’ouvrir le plus rapidement possible lorsque le temps sera venu. Je m'approche sans arrêt de la barrière.

Tu vois de loin (7-8 m) un humain de taille moyenne ne semblant pas être armé se retourner et regarder vers toi. Et… regarder dans ta direction. Il semble t'avoir vu car il regarde fixement pendant quelques secondes (3-4) directement vers toi. Ensuite, il regarde vers toi et lève la main droite dans les airs et te fait comme un signe.

Il se trouve à ta droite soit à 5 m de la barrière environ. Il est comme entre les deux tentes mais plutôt vers le centre du bivouac que vers la clôture. La barrière n'est pas difficile à ouvrir, ce n'est qu'un bout de bois qui est en équilibre sur deux Y. Tu serais probablement capable si tu le voulais de le faire sauter d'une seule main.

Au même moment tu entends des pas du coté gauche et une voix qui t'interpelle assez fortement. Pas des cris mais simplement assez fort pour que tu te retourne.
Hommes-humains: Enfin te voilà Kabrax! Nous commencions à avoir peur. Avec ce poison, enfin, nous commencions à penser que tu n'y avais pas échappé!
Un homme se tient devant toi de l'autre coté de la clôture à ta gauche et te regarde fixement, comme un ami de longue date. Pourtant, tu as beau essayer de te rappeler, tu ne te souviens pas d'avoir vu cet homme nulle part et de plus il connaît ton nom et aussi le triste sort de ta tribu.

Il porte une robe simple et une ceinture de cuir large avec une dague incrustée de runes et de pierres accrochées à celle-ci. Il arbore une longue barbe blanche. Il semble très vieux, mais encore très solide tout de même. Le vieux bougre a regard clair et en santé.

Devant ta stupéfaction, l'homme prend tout à-coup un air sombre et incline la tête de coté comme pour réfléchir et inspire un grand coup.
Homme: Oh, non...je vois que tu ne me connais pas du tout. Ce qui ne veut dire qu'une seule chose...Nilil n'est plus.
À ces mots, tu entends des soupirs de tristesses devant toi et remarque 3 hommes semblables à celui qui t'avait vu plutôt. L'air triste, ils te regardent tous avec un regard d'incrédulité. Celui du milieu te supplie même du regard comme s'il voulait que tu nies la mort de Nilil.

Kabrax sursauta, lâcha la selle qu’il tenait entre les mains et recula d’un pas. Il dégaina sont épée, se mit en position d’attaque et dit d’une voix menaçante :

Qui êtes vous? Allez! Présentez vous et que venez vous faire ici prêtre? Pourquoi savez vous mon nom?

Je ne suis pas dupe! Croyez-vous que le seul fait d’invoquer le nom d’un homme mort puisse m’amadouer!?

ALLEZ! NOMMEZ VOUS AVANT QUE JE NE VOUS TRANCHE LA GORGE.

Le prêtre te regarde avec des yeux brillant et tu crois voir un léger rictus.

Silhilo: Eh bien! Tu es véritablement le fils de ton père Kabrix! Lui aussi était prêt à me trancher la gorge la première fois que je l'ai rencontré. C'est une manie par chez vous les barbare du nord? Ah Ah!

Je me nomme Silhilo, je suis prêtre Vizjerei. Fier porteur de la nouvelle depuis de longues années et protecteur du secret depuis aussi longtemps! Voici mes adeptes que tu vois à ta droite. Tu peux ranger ton épée car je sens que tu leur fais peur.

Nilil nous a beaucoup parlé de toi mon ami. Oui, ami car quiconque est ami d'un Vizjerei est ami de tous les Vizjerei. Mentionne le nom de Nilil ou le mien et tous voudront t'aider si tu as besoin.

Nilil est ami de longue date avec ton père comme tu le sais, mais il est demeuré plusieurs années chez les barbares pour une raison évidente. Le danger était imminent et il l'a sentit dès son arrivée chez les Barbe-Rude. Biensur, les guerres entre vous et les orc ont toujours fait les manchettes des tavernes de la région, mais de l'avis de Nilil, la violence avec laquelle les Orcs attaquaientt la région et le nord en général ne laissait rien présager de bon. Nilil fit discrètement enquête et découvrit que le vieux château était de nouveau habité. Bien sur, certains on bivouaqué à cet endroit et même squatté ces tours d'années en années, mais depuis plusieurs années, discrètement, lentement, de l'approvisionnement régulier fait route dans cette direction.

Il y a de cela au moins 1000 ans, un puissant sorcier répondant au nom de Zhengyi fit ériger ce château sur les berges du Lac de larmes en une seule nuit! S'autoproclamant Roi du Vaasa il envoya des hordes de créatures de toutes sortes anéantir la résistance et entreprit de prendre le pouvoir de toutes les terres du Damaran et du Vaasa. Il fut renversé par un Héros du nom de Gareth Dragonsbane et ses troupes.

Mais des légendes laissent croire qu'il existerait des façons de faire revivre le roi. Certains pensaient que des générations de créature malignes trafiquaient en secret dans le but d'exécuter un rituel permettant au roi de renaître et les vizjerei ont toujours conservé le secret de ce rituel ainsi que de la menace imminente au nord. Mais maintenant, la mort de Nilil nous confirme que les hordes sont au courant du rituel et peut-être même des artefact nécessaires pour l'accomplir.

Il est mort car il devait savoir des choses que la horde ne voulait pas que nous sachions. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous nous trouvons tous ici. Nilil nous y avait convoqués et il avait l’intention de te mettre au courant bientôt. Malheureusement son secret est parti avec lui. Au moins nous savons que la menace est imminente et pouvons essayer de protéger ou détruire les artéfacts nécessaires au rituel.

Ah…si Nilil pouvait être avec nous…

Tu regardes le visage du prêtre s’allonger et songe toi aussi à Nilil ton ami et ressens une grande tristesse lorsque subitement tu ressent une violente brûlure au niveau du thorax, qui te fait tomber à genou. Tu échappes ton épée et tu portes les deux mains à ta poitrine.

Jet de Volonté vite !!

Jet de volonté:
1d20 - 1=10

AILLE!!!!! ça fait mal!!!!!!!! est-ce le pendentif de Nilil qui me brûle ?!? faudrait que j'enlève ça!

Kabrax ressentit une vive douleur au niveau du pendentif de Nilil. Il porta les mains au pendentif afin de l'enlever rapidement. Au même moment, sa vue devint trouble et il lui sembla que le sol se dérobait sous ses pieds.

Tentant de conserver son équilibre, il réussit à atteindre la clôture de l'enclos et tomba par terre dans un demi-coma. Des visions de Nilil lui apparurent. Tous d’abord des images de lui et Nilil à la chasse, autour d'un feu à boire et rire, en guerre contre les Orcs et finalement leur bataille finale où son ami perdit la vie.

Ensuite, il vit plus clair et aperçu son ami le guidant à travers des lieux jamais rencontrés pour la plupart. Il aperçut Nilil lui pointer du doigt une tente. Cette tente était assez grande pour accueillir une seule personne. Kabrax s'en approcha et vit une personne sortir de cette tente. Il approcha plus près et vit le personnage se retourner . Il reconnut le shaman de son propre village. Mais ce n'est pas la tente du village que Kabrax voit..

Soudain, une image de Nilil communiquant avec lui par télépathie. Un message clair: "Je serais là Kabrax..."puis plus rien.

Lorsque Kabrax revint à lui, il était étendu sur le sol et avait le visage de Silhilo au dessus de lui qui souriait.

Kabrax se releva tranquillement malgré un mal de crane insupportable. Reprenant tranquillement ses esprits, il vit silhilo devant lui, le sourire fendu jusqu'aux oreilles. S'il avait eu tout ses esprits, il n'aurait pas accepté que quelqu'un aie rit de lui dans une pareille situation et lui aurait probablement cassé le nez. Mais cette fois, il avait l'esprit ailleurs, il essayait de comprendre tout ce qui s'était passé. .

Kabrax se releva rapidement en poussant le prêtre planté devant lui. Il ramassa son épée et son bouclier se remit en position d'attaque.

Je ne comprend toujours pas très bien qui vous êtes.

Résumons; En fait vous dites que vous êtes des amis de Nilil et qu'un ancien roi sorcier sanguinaire du nom de ZhengFIFI pourrait revenir à la vie afin de régner sur le Damaran et le Vaasa. Que Nilil savait comment l'empêcher et qu'on l'aurait tué pour cette raison???
Et en plus que Nilil vous aurait donné rendez-vous ici même afin de préparer un plan de défense...

Kabrax avait mal à la tête. Celà n'était pas dû à sa perte de conscience, mais plutôt au travail inhabituel de ses neurones.

PROUVEZ-MOI QUE VOUS ÊTES DES AMIS DE NILIL, MAINTENANT!!!!!!

Silhilo: Ma foi je ne croyais pas vraiment à avoir à prouver à qui que ce soit mon appartenance à la prêtrise Vizjerei! Tu étais supposé venir avec Nilil. Qu'est-ce qui me dit que TOI tu n'as pas tué Nilil? En fait à ce que je sache, tu es le seul survivant de ton clan!

Sache mon ami que la suspicion te sera utile et te fait honneur car tu en auras besoin tout au long de ta quête, mais pas maintenant. Car oui tu pars en quête. La preuve tu l'a eue lorsque Nilil t'est apparu en songe. Je le sais puisque je vois que tu portes le pendentif de Nilil. Nous les prêtres Vizjerei sommes capables parfois au prix de longues heures de méditation quotidienne d'intégrer une partie de notre âme dans un objet. C'est une façon pour nous de s'assurer que le savoir n'est pas perdu.

Évidemment je ne peux pas te prouver hors de tout doute que je suis vraiment celui que je dis que je suis. Sauf que regarde moi, regarde la façon dont je me costume, les vêtements que je porte ainsi que les runes qui ornent mon arme. Ne sont-elles pas les mêmes que celles qui ornaient celle de Nilil ou même son pendentif?

Tu pourrais dire que j'ai volé cette arme mais comment aurais-je pu savoir que Nilil était mort en te voyant seul? Seul le fait de savoir que Nilil m'avait donné rendez-vous ici me permettait de ne pas avoir d'attitude agressive envers toi. Sinon, ne te laisse pas berner par mon attitude passive. Jamais je n'aurai laissé un barbare me voler mes chevaux sans me battre!

Ton courage fait de toi un adversaire redoutable et sûrement que c'est la raison pour laquelle Nilil t'a choisi comme ami et confident. Il est et sera fier de tes actions futures. C'est ainsi que cela se passe avec les prêtres Vizjerei. Jamais ils n'apparaissent aux gens de peu de confiance. S'il t'a choisi, c'est qu'il a de grandes aspirations pour toi. Fais preuve d'un peu de sagesse et viens avec moi dans ma tente.

J'aimerais entendre ce que Nilil te raconte en songe. Aussi je t'expliquerais comment et dans quelles circonstances Nilil pourra t'apparaître et comment interpréter ces apparitions.

Kabrax remarqua que les runes sur la dague du prêtre étaient les mêmes que celles sur le pendentif de Nilil. Il lui disait toujours que seul les initiés peuvent les porters. Kabrax était maintenant seul, sans famille ni amis et la seule chose maintenant qui le rattache à son ancienne vie sont les hommes qui se trouve devant lui. D'autant plus que Kabrax voudrait bien venger son clan et éclaircir ce rêve qu'il vient de faire, se rallier à ces hommes semble l'unique solution. Il rangea sont épée et baissa son bouclier.

Vous semblez honnête, prêtre, vous aurez ma confiance jusqu'à ce que vous la trahissiez... ne me décevez pas, et ce, dans votre intérêt. Dit Kabrax en lançant un regard menaçant et en essayant de faire parraître sa barbe encore plus grosse qu'elle l'est déjà.

Avant de tout vous raconter, puis-je me servir de votre feu afin de faire griller un peu de cerf? Je n'ai pas mangé depuis un bon bout de temps et avec la température qui se réchauffe, elle ne sera pas comestible encore longtemps. Laissez-moi vous inviter, mais je vous avertis, je trouve que cet animal a mauvais goût. Sans lui... qui sait.... Nilil serait peut-être encore parmi nous.

Sans attendre la réponse des Vizjerei, Kabrax détacha le sac qu'il portait sur les épaules, s'approcha du feu, le déposa et en vida le contenu.
Il transportait:

- Une dague
- 5 hameçons
- 5 bougies
- Silex et amorce
- 1 couverture d'hiver
- 1 pierre à aiguiser
- 1 grappin
- 4 pitons
- 1 marteau
- 1 corde en chanvre

Tout le reste de l'espace était occupé par de gros morceaux de viande envelopper dans une espèce de coton tout sanguinolent qui commençait déjà dégager une odeur de barbare.

C'est en vidant sont sac que Kabrax raconta la vision qu'il avait eu...

HRP: Ma liste d'équipement est là, j'ai pas trop compté exactement le poids mais je ne pense pas dépasser. Dis-moi le au pire et je vais enlever des trucs si il faut.

Le prêtre écouta patiemment le songe de Kabrax et fit de petits gestes de la tête en signe d'approbation de temps en temps. Pendant ce temps les adeptes Vizjerei aidèrent Kabrax à installer sa viande sur le feu avec des broches de métal.

Lorsque l'histoire de Kabrax fut terminée, il regarda le prêtre droit dans les yeux en attendant une réponse et des explications à tout cela.

Silhilo: Oui, je vois. Nilil à réellement réussit à transmettre une partie de son âme dans le pendentif que tu portes. Comptes-toi chanceux Kabrax car bien rare sont ceux qui peuvent vivre l'expérience éprouvante mais gratifiante de la communication avec les morts.

Plusieurs détails importants apparaissent dans cette phrases : « Je serais là Kabrax… »

" Je serais là Kabrax » Cette phrase de bien peu de mots laisse penser que chaque fois que Nilil communiquera avec toi il ne pourra le faire avec de grandes phrases. Porte alors attention à ce qu'il te dira car tu risques de manquer des détails importants.

"Je" : Ce bout de phrase veut dire que seul lui pourra te parler de cette façon. Donc, tout ce que tu pourras voir en songe ou par illusion ne viendra de lui que si lui-même t'apparaît dans ton songe. Si un mage essai de te corrompre avec des images autres et que tu ne vois pas Nilil, c'est que ces images ne sont pas de lui.

« ..serait là.. » Ce verbe veut évidemment dire que Nilil reviendra te parler à plusieurs reprises dans le futur.

« ….Kabrax: Le fait qu'il mentionne ton nom veut dire aussi que le pendentif ne pourra être utile qu'à toi. Nilil ne pourra apparaître à personne d'autre qu'à toi Kabrax.

Donc en résumé : Fais attention à tout songe ou rêve que tu feras car si Nilil est dans ces rêves il se pourrait que ton propre destin ou celui de tes compagnons futurs en dépendent. Si tu as besoin de Nilil peut-être pourras-tu t’asseoir par terre et le prier de venir te parler mais les morts ne viennent que rarement pour nous aider sur commande. Seulement, peut-être le fera-il pour toi.

Laisse mes adeptes s’occuper du repas, lorsque la viande sera prête ils viendront nous en avertir. Viens avec moi si tu veux dans ma tente afin de fumer un peu et se recueillir sur la mort de notre ami. Ou peut-être désires-tu plutôt aller te recueillir seul dans la tente qui vous était destinés à toi et Nilil ?

[HRP]Évidemment tu peux faire autre chose ce n'est qu'une suggestion du prêtre.

Je vous remercie beaucoup pour l'invitation prêtre Silhilo, fumer un peu me donnera du souffle, j'ai beaucoup couru ces derniers temps et je devrais courir encore beaucoup prochainement je le crains. Je n'ai pas de cheval... D'autant plus que nous avons encore beaucoup à parler.

HRP: nous parlons en marchant vers la tente j'imagine.

Si je comprends bien ce que vous me dites, je pourrais communiquer de temps en temps avec mon vieil ami mais qu'il ne me parlera qu'en paraboles. Hummm je n'ai jamais été très bon avec ce genre de devinettes. Mais bon, j'y arriverais. Avec un peu de chance, je rencontrerais peut-être des compagnons qui pourraient m'aider qu'en j'en aurais besoin??? Peut-être même aurais-je la chance de vous avoir comme compagnon? Les traits sur votre visage témoignent de votre expérience et vous semblez toujours solide pour un vieillard!

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