Un voyage bien loin de chez soi

Oromis Liadon ou Oromis Feuille d'argent est venu au monde dans la forêt de Chondalwood. En fait, au nord de celle-ci, à la lisière Nord-est de la forêt et des principaux chemins menant vers les mers intérieures du Chondath et du Turmish.

Cet Elfe à la silhouette fine et à la sagesse difficilement égalable est également un peu rustre et collet monté avec la plupart des humanoïdes qu'il rencontre. Cela vient surtout du fait qu'il préfère la compagnie des animaux a celle des hommes. Ses parents ayant été tués peu après sa naissance, il ne les a donc pas connus. Ou du moins, il était tellement petit qu’il est pratiquement impossible qu’il se souvienne d’eux.

Trouvé, puis élevé par une druidesse, il suivit ses traces et devint a son tour un druide respectueux de la nature et de tout ce qui s’y trouve. Un jour qu’il chassait avec sa tuteure, la druidesse Quondé, il tomba sur un piège laissé là par un trappeur peu soucieux de la façon de ne pas faire souffrir ses proies. Malheureusement, ce piège avait déjà réussi à attraper une pauvre petite louve d’une blancheur immaculée. La pauvre bête était vouée à une mort certaine. Oromis la calma et la délivra de son triste sort. La louve ne devait par la suite plus jamais quitter Oromis. Oromis la prénomma Neige pour des raisons évidentes.

Un jour il demanda à sa tuteure Quondé comment se faisait-il que ses parents furent décédés. Sachant qu’il était désormais assez vieux pour apprendre la vérité. Elle lui raconta qu’elle se promenait tranquillement dans la forêt lorsqu’elle entendit des cris de douleur et de souffrance au loin. Ne sachant que faire elle décida d'avancer tout de même pour aller voir se qui se passait. Quondé découvrit un couple d’Elfes sauvages ensanglantés à la limite de la vie et de la mort. N’étant pas en son pouvoir de leur sauver la vie, elle découvrit malgré tout par la bouche de la femme agonisante qu’elle se prénommait Lia Feuille d’Argent et que son conjoint mort se nommait Donnyr Tête Brune. Qu’ils furent attaqués sauvagement par des hommes sans scrupules pour le simple plaisir de les détrousser de tout leurs biens personnels. Armes, armures, runes, statuettes religieuses, vêtements compris... Simplement, afin de pouvoir vendre au nord ces objets d’une rareté peu commune dans les grandes villes.

Avant de s’éteindre dans un dernier soupir, elle lui apprit qu’elle avait un bébé, âgé d’à peine 14 mois, qu’elle avait eu à peine le temps de cacher sous les racines d’un gros chêne rouge, à environ 10m du lieu où ils étaient, quand elle avait entendu les sombres personnages débouler sur eux hurlant leur haine. Les derniers mots de Lia Feuille d’Argent furent ceux-ci : « Ne laissez pas mon fils seul au monde S.V.P…il sera perdu sans votre bienveillance…Adieu… »

Triste d’apprendre que le monde est peuplé de gens prêts à tuer ou manquer de respect aux beautés dont ce monde est doté, il décida de partir à l'aventure, dans le but de pouvoir améliorer la vie de la nature dans les sociétés destructrices de la nature, comme les nains et les humains entre autres.

Il fit ses adieu à sa tuteure Quondé et malgré les larmes s’embarqua sur un grand bateau qui allait le mener vers le nord à travers la mer de Fallen Stars. Le voyage fut long et plein d’embûches mais il finit par arriver à bon port dans l’une des plus grandes et plus majestueuses cités du nord, MULMASTER.

Mulmaster, grande métropole portuaire du Sud-est de la mer de Moonsea. Plus de 36 000 habitants, bâtie sur les falaises acérées longeant la mer protégée au nord par le rempart naturel de la falaise et au sud par une forteresse d’une solidité peu commune, protégeant des assauts éventuels en provenance du Sud. Une garde de plus de 6000 hommes d’armes, une centaine de puissants mages ainsi qu’une flotte de 15 bateaux de guerre prêts à partir en guerre si besoin est. Une agitation constante, tant de nuit que de jour fait de cette grande ville l’une des plus fréquentées au nord de cette terre.

Tu débarque donc sur un des nombreux quais du port de Mulmaster et observe la falaise ainsi que les murailles de pierres s’élevant haut dans le ciel à une bonne distance du port principal. Une petite ville est en activité ici dans le port alors que des dizaines et des dizaines de bateaux déchargent leur cargaisons les uns après les autres. Des voyageurs de toutes races et toutes alliances se promènent sur les quais. Différents vendeurs et marchands ambulants offrent divers services aux voyageurs et aventuriers débarquant des bateaux, visites guidées, restauration, charrettes pour aller jusqu'au centre la ville, auberges promises et autre.

Alors que tu avances tranquillement vers les quais piétonniers tu te fais accoster par un petit garçon plein d’entrain. Petite bouille au sourire lumineux, le visage rougi et bruni par endroit par le soleil, le visage rond les cheveux bleutés en bataille. Il t’accoste dans un commun très précis.

Garçon : Bonjour monsieur l’Elfe ! Je me nomme Corin de la Nuit, fils de Bartouille de la Nuit. Gnome de naissance et serviteur de métier. Je peux vous trouver tout ce que vous voulez, ici à Mulmaster ! Auberges chic, nourritures haut de gamme, femmes, hommes, enfants, je peux vous amener dans tous les bouges de la ville autant que dans les plus grandes réceptions de la cité. Vous savez, ici, la ville ne dort jamais et donc moi non plus!

Il termina sa blague par un éclat de rire d’une puissance incroyable pour la petitesse du bonhomme.
[HRP] Voilà, c'est parti! Twisted Evil

Bonjour Corin, peux-tu m'indiquer l'endroit ou Neige pourrait se dégourdir les pattes? Un espace vert ou quelque chose dans le même genre...

Tout en parlant, Oromis fit un petit geste de la main et la louve vint se placer tout contre son maître. Elle était heureuse de retrouver la terre ferme, son élement naturel, mais tout ce monde la perturba quelque peut...

L'elfe lui mit mit la main doucement sur l'encolure et lui murmura:
Du calme neige, se ne sont pas des ennemis.
Du moins pour le moment...

Corin : Eh c’est une belle bête que vous avez là ! Je crois que je connais l’endroit parfait où elle pourra se dégourdir les pattes et faire ses besoins ! C’est situé à l’est des remparts. Derrière ceux-ci en fait. Car à l’intérieur de la ville il n’y a pas d’endroit très euh..vert si vous voyez ce que je veux dire. Vous n'avez qu’à me suivre et je vous montrerai le chemin pour s'y rendre car il faut passer par quelques ruelles et atteindre la porte est de la ville. Car avec cette falaise, j’ai bien peur que nous ne puissions y aller que par la ville.

C’est un bel endroit par contre, il y a beaucoup d’arbres et sûrement quelques animaux que votre amie pourra chasser. Il y a de la gélinotte et du faisant.

Sur ce il te regarde avec un grand sourire et te montre du doigt l’est des rempart (donc à ta gauche). Tu te situe sur les quais avec la ville directement en avant de toi.

Tu regardes du coté des remparts et tu vois la ville qui se profile devant toi. Tu regardes intensément du coté est des rempart et ne vois que des dunes et des rochers. Apparemment il n’y a pas de forêt « visible » de ton point de vue à tout le moins. Tu ressens comme un malaise à discuter avec ce petit enfant. Une chose te trouble.

Je le regarde d'un air ouvertement suspitieux
Il se moque de moi ou c'est un piège
Je ne vois aucune forêt par la, chercherais tu à m'embobiner
Je fait signe a neige qu'il y a un danger potentiel
Neige...Prépare toi a attaquer s'il le faut

dressage 1d20+5=22

Oromis senti que quelque chose n'allait pas, il ne savait pas si c'était la ville ou Colin, mais en tout cas, il n'était pas rassuré.
D'un geste de la part de son maître, Neige se dressa et fixa Colin, puis Oromis lui parla et alors elle montra les crocs, la tension devenait palpable

Ça y est les ennuis commencent...

Le gnome te regarde dans les yeux et prend un air courroucé, son visage rougeaud change d’attitude et il te regarde droit dans les yeux.

Corin : EH là ! De quoi est-ce que vous venez de m’accuser ? De filouterie ! Eh bien monsieur sachez que je ne tolèrerai pas d’être ainsi traité ! Et puis gardez votre loup avec vous. Le port est bien garni de gardes et je ne crois pas qu’un étranger armé et affublé d’un loup pourra se défendre correctement en cour au sujet d'une agression contre un enfant. Les prisons de Mulmaster sont pleines mais je suis sûr qu’ils trouveront un petit coin crotté pour vous.

Non mais ! Moi ! Un filou ! Eh bien allez au diable et bon vent dans la ville !

Sur cette phrase incendiaire il se retourna et parti d’un pas nonchalant en direction de la ville comme si tu n’avais jamais existé.

Bon débarras... au moins je suis sûr qu'il ne me posera pas de problèmes.

Viens Neige, il faut songer à trouver un endroit pour dormir où ces rustres voudrons bien de toi.

J'essaie de m'orienter vers une auberge pas trop miteuse tout en gardant ma louve très près de moi, de façon à ce qu'elle n'inquiète personne.

Corin semble s’éloigner et ne plus se préoccuper de toi. Tu décides donc de trouver une auberge et un endroit où Neige pourra se soulager tranquille toi-même. Tu entreprends donc le chemin qui monte vers les remparts de la ville. Le chemin est assez à pic mais bien entretenu, couvert de pierres plate et de sable fin.

Tu montes le chemin lentement en regardant autour de toi voir si tu ne verrais pas de signe d’une auberge tout près. Tu arrives finalement près de l’entrée des remparts et regardes autour de toi. Tu as devant toi de hauts remparts renforcés de pierres et d’acier d’une hauteur d’environs 30 mètres avec de petites tours à intervalles régulier serties de meurtrières cachant probablement quelques gardes armés d’arc ou d’arbalète. De chaque coté des rempart tu peux voir des dunes et de petits bosquets de feuillus tout rêches et secs. Rien qui puisse espérer une forêt quelconque autour des rempart à tout le moins. Les remparts sont d’une largeur impressionnante. Probablement plus de 500 mètres.

L’entrée quant à elle est solidement gardée par une bonne dizaine de gardes qui s’adressent de temps à autre aux différentes gens qui entrent et qui sortent dans un flot continu de personnes de tout acabit. Marchands, livreurs, tanneurs, coursiers, nobles et paysans. Bref, la ville semble en bonne santé financière si l’on en croit la quantité de personnes qui veulent y entrer.

Tu arrives donc à l’entrée et tu remarques une herse de métal qui est pour l’instant levée à son plus haut point. Tu t’apprêtes à entrer lorsqu’un garde en armure de métal poli se pointe vers toi et t’apostrophe sur un ton solennel.

Soldat : Bonjour étranger ! Si je ne m’abuse je ne vous ai jamais vu ici, à moins que ma mémoire ne fasse défaut, ce qui me surprendrais. Quel bon vent vous amène ici ?

Il te toise de haut en bas histoire de se souvenir de toi et regarde attentivement ta louve.

Oromis fut surpris que de parfait inconnu s'adresse à lui de cette manière, c'était déjà le deuxième et il ne savait pas combien il allait encore devoir en rencontrer avant de pouvoir se reposer. Il eu envie de faire demi-tour et de s'enfuir le plus loin possible mais il se rappela le but de sa venue: faire des villes un endroit ou les humains et les animaux pourraient vivre en harmonie.Et il savait que s'il cédait au seul fait de parler aux gens il n'y arriverait pas, il fit donc un pas en avant et dit d'un ton hésitant:

Bonjour...effectivement, votre mémoire ne vous fait pas défaut, je viens bien pour la première fois dans votre belle cité, je viens apporter un peu de nature dans votre monde abstrait.
N'ayez crainte de ma louve, elle sait se tenir, elle n'agresse personne sans que je lui en donne le droit, et pardonnez lui son attitude craintive, elle n'as pas l'habitude de voir autant de gens.
bon...bah lui au moins faut que j'arrive à ne pas m'embrouiller avec...
Je cherche également une auberge où on pourrait accepter ma louve

Le garde te regarde droitement et essaie de prendre un air solennel tout en pointant en direction de la droite de la ville.

Soldat : Vous continuez en direction ouest et longez les différents bâtiments publics que vous voyez sur votre droite. À environ 200 mètres d’ici, vous verrez tout près d’une boulangerie un bâtiment de pierres et de bois rond avec une pancarte suspendue par des chaînes à l’avant au dessus de la porte. Sur celle-ci est inscrit en commun « Bureau des affaires ». Vous y trouverez toutes sortes d’informations sur la ville. Des employés s’affairent à diriger les étrangers vers les instances et/ou les attraits touristiques recherchés. J’imagine qu’ils pourront vous aider.

Aussi ils vous remettront immanquablement une liste des règles de bases ici à Mulmaster. Prenez soin de lire attentivement celles-ci car trop nombreux sont ceux qui, faute de les avoir lues se retrouvent en prison. Je n’aimerais pas que vous en fassiez partie pour rien.

Sur cet avertissement courtois, il remet ses mains à sa ceinture et te regarde d’un air plus distrait car un flot de personnes arrive aux portes de la ville et il semble s’y attarder d’un œil.

Je vous remercie et je vais suivre vos conseils
Bon bah au moins j'ai réussi à communiquer avec cet autochtone...hin,hin.

Je suis paisiblement les indications du soldat et si la porte du bureau des affaires est ouverte, j'entre sinon je toc.

Tu te présentes donc au bureau des affaires. Le bâtiment est bel et bien tel que le soldat te l’a décrit et tu n’as pas de mal à le retrouver. Tu arrives à peine sur les marches du perron du bureau qu’un drôle de personnage au visage rougeaud en ressort rapidement comme s’il était pressé. Il t’adresse un rapide regard et continu sa marche rapide sans trop faire attention à toi.

La porte se referme mais tu constates qu’elle n’est pas vraiment barrée. Il y a sur la porte un écriteau sur lequel il est écrit en commun « Bienvenue-Ouvert ». Tu entres donc et après une marche de quelques mètres dans un corridor au murs de boiserie tu trouves sur ta droite une ouverture avec un guichet ou une dame mince comme un fil de fer, probablement dans la trentaine, semble t’attendre. Elle est habillée d’une grande robe noire, ses petits yeux bleus sont sertis de lunette en broche mince et elle a les cheveux retroussés derrière la nuque en chignon. Elle pourrait être jolie si elle n’était pas habillée de façon si stricte.

Pourtant lorsqu’elle ouvrit la bouche tu découvris une belle voix douce et fluide, jeune même.

Dame : Bonjour étranger ! Bienvenue au bureau des affaires ! Si vous êtes ici, c’est probablement que vous êtes nouveau et que l’on vous y a dirigé. Personne ne veut venir dans ce morne bureau.

Elle te fait grâce d’un grand sourire moqueur et te montre un présentoir sur le comptoir.

Dame : Voyez ici. Nous avons tout un tas pamphlets expliquant les différentes lois et règles régissant notre belle Mulmaster Monsieur. Vous voyez ici les lois sur la magie, les lois régissant la vente et les achats, les taxes et toutes les lois régissant les règles de conduite générale.

Ici vous avez une carte de la ville et ces quartiers. Et finalement, ici, un pamphlet montrant les outils et services disponibles.

Évidemment, chaque pamphlet à un coût et ne saurait être gratuit. Chaque pamphlet coûte 2 pièces de cuivre et la carte de la ville et ses quartiers 5 pc. J’aimerais aussi ajouter que nul n’est sensé ignorer la loi et qu'il est de votre devoir que de la connaître. Évidemment, nous ne pouvons pas vous forcer à acheter toutes cette documentation et vous pouvez pour la plupart des lois générales, demander l’aide des commerçants et différents personnages publics que vous tâcherez sûrement de rencontrer ici.

Sur cette remarque, elle te regarda droit dans les yeux tout en tapotant sa plume attendant vraisemblablement que tu réagisses.

Hé bien madame je vais prendre un exemplaire de chaque.

Oromis se demanda comment un endroit pouvait être aussi triste et repoussant et que de plus, il y avait des gens qui osaient travailler ici...
Tout en s'avançant vers la seule personne présente, il fit s'asseoir neige dans un coin de la pièce d'un petit signe de la main, puis d'un geste extrêmement gracieux, il coula sa main dans sa bourse et en ressortit une pièce en or, brillante comme si elle venait d'être polie.

je pose 1 PO sur la table

Gardez la monaie pour décorer un peu l'endroit... avec une plante verte ou deux, ça pourrait être joli

Même s'il n'avait pas vraiment idée de la valeur de l'argent, Oromis n'en avait que faire et si, de plus, cela pouvait répandre la nature un peu plus loin dans la civilisation, cela ne faisait pas de mal.

Il ne me reste plus que 9 PO, je vais quand même devoir faire attention...

Dame : Bien ! Voilà un visiteur avisé et en plus très généreux ! Pour sur que des plantes vertes égaieraient la place Monsieur !

Elle te tend alors 5 pamphlets. Tu les prends et les regarde rapidement. Sur chacun des parchemins tu vois en gros titre sur chacun d’eux : La magie et Mulmaster, Vendre ou acheter à Mulmaster, La prison, comment l’éviter ? , Mulmaster au service des visiteurs et finalement un grand parchemin dépliable avec des images de la ville vues de haut avec les nom des principaux quartiers.

Dame : Avec ces informations vous serez en mesure d’apprécier votre séjour dans notre belle et grande ville ! J’espère qu’ils vous seront à tout le moins utiles. Est-ce que je pourrais faire autre chose pour vous servir ?

Elle te regarde les mains croisées sur le comptoir avec le sourire fendu jusqu’aux oreilles.

[HRP] Si tu veux consulter l’un ou l’autre de ces pamphlets mentionnes le à travers les intervention d’Oromis et je te résumerai le contenu de ceux-ci.

Je lui répond avec le même sourire :
Si jamais vous aviez une auberge en tête qui accepte sans rechigner la présence de Neige, cela pourrait m'épargner des recherches inutiles

Qu'elle veuille bien me renseigner ou non, je sort juste après en lui disant au revoir et je consulte immédiatement la charte sur la magie et si il y a quelque part un renseignement sur les loups et diverses lois qui s'appliquent à eux alors je suis également preneur.

J'ai la vague impression qu'avec un peu d'argent on peut s'attirer beaucoup de bonne grâce de la part des gens...

Dame : Eh bien mon cher monsieur il y a bien une auberge qui, je crois, pourrait vous convenir. « L’antre de la bête » offre des services spécialisés pour tout types de voyageurs. Surtout pour ceux qui possèdent des animaux de compagnies et en particulier les animaux peu communs. J’ai même entendu dire qu’ils offraient un service pour les animaux sanguinaires. De toute façon, vous pouvez aller y faire un tour et voir si les services offerts vous conviennent. Cette auberge est situé dans le quartier forestier sud est de la ville.

Sur ces informations tu prends congé de la dame et sors du bâtiment. Tu prends quelques minutes afin de consulter les pamphlets que tu t’es offert et particulièrement celui sur la magie.

Tu parcours le pamphlet et prend connaissance des principales règles régissant l’utilisation des sorts dans l’enceinte de Mulmaster. Tu remarques que la ville est très stricte en ce qui a trait à la magie.

Voici en gros les principales règles régissant l’emploi des sorts:

1-Tous sorts à caractère offensif ou pouvant provoquer des dommages quels qu’ils soient sont interdits.

2-L’emploi de sorts de guérisons ou à caractère aidant peut être employé mais dans le seul cas où un permis est requis. Un permis de sort « aidant » peut être distribué par n’importe quel représentant de l’ordre. Que ce soit un garde, un soldat ou un fonctionnaire.

3-Quiconque usant de magie est responsable des conséquences de ceux-ci. Bref, l’emploi d’un sort « aidant » avec l’usage d’un permis restreint mais dont les conséquences sont désastreuses peut être tenu responsable des dégâts.

4-Une personne prise en flagrant délit de mauvaise utilisation de la magie et qui est reconnu coupable devant le tribunal des arcannes de Mulmaster peut être contrainte de payer une forte amende, être envoyée en prison ou au pire être condamnée à mort.

Tu cherches des informations en ce qui a trait aux animaux de compagnie et tu trouves dans le pamphlet des règles de base un paragraphe traitant de ce sujet :

……propriétaire d’un animal, bête, insecte ou tout autre non humanoïde en est responsable. C’est-à-dire que tout dégât ou dommage causé par le « familier » doit être attribué à son propriétaire.

Tu remarques aussi qu’il existe des endroits spécifiques où les familiers doivent faire leurs besoins. Ces endroits sont très bien identifiés et il existe de « ces endroits » un peu partout dans la ville.

Pour ce qui est du reste aucune règle spéciale n’attire ton attention. Tu regardes sur la carte et trouves facilement le Quartier Forestier. Si tu désires t’y diriger tu trouveras facilement.

[HRP] Je vais considérer que tu connais toutes les lois de la magie et de base. Je t’aviserai au besoin.

Je commence par aller voir un garde pour le permis de soins puis s'il n'y a rien d'autre, je laisse ma louve faire ses besoins et je vais a l'auberge dans le quartier forestier

Tu trouves facilement un garde répondant à tes besoins et après les questions d’usage il te remet ton permis de sorts aidants. Tu regardes sur ta carte et trouve facilement le quartier forestier. Tu te diriges donc vers cet endroit en espérant ne pas trop avoir de difficulté à trouver « l’Antre des bêtes ».

Tu déambules à travers la ville et remarques la présence très accrue de gardes et différentes forces de l’ordre. Tu peux même remarquer la présence de mages portant de belles tuniques avec le même blason que ceux portés par les gardes armés.

Le quartier forestier se situe au sud-ouest de la ville. Tu suis le chemin principal et arrives finalement à une espèce de mini place publique ayant en son centre la statue d’un chasseur en action, son familier couguar à ces pieds prêt à défendre son maître tout crocs dehors. Tu ne manques pas de remarquer aussi une énorme porte d’arche faite de bois et de lierre sur la droite de la statue à environs 20 mètres (ouest). Tu regardes l’arche et vois une inscription en commun inscrite tout en haut de l’arche : « Quartier forestier, bienvenue amants de la nature! ».

Tu passes donc la porte d’arche et comprends rapidement pourquoi ce quartier est celui de la nature et des animaux. On dirait qu’un troupeau de bison en rut y vit en permanence tellement ’odeur animale y est forte et présente. Non pas que cette odeur te soit désagréable puisque toi-même tu sens un peu la bête ayant comme amie principale une louve mais il y a tellement d’animaux ici! Tu n’en as jamais vu autant, à tout le moins en même temps!

Toutes les races sont présentes ici à Mulmaster. Bien que la plupart des personnes soient de race humaine, tu reconnais facilement des Demi-Orc, des Gnomes, des Elfes, des Demi-Elfes et même des Nains accompagnés de leurs familiers respectifs.

Tu regardes la place rapidement afin de repérer l’emplacement de l’Antre des bêtes et remarques un immense bâtiment de bois recouvert de pierres plates. La structure est toute en bois et il y a ici et là des ornements de pierres plates taillées et sculptées d’images d’animaux et d’exploits de chasseurs. Une immense galerie pouvant accueillir facilement 200 personnes est aménagée sur le devant et une kyrielle d'activités s'y déroule. Les gens y fument et y boivent. D’autre mangent assis à des tables de bois ronds pendant que certains ne font qu’y passer un agréable moment avec leur familier sur leur genoux ou tout simplement assis à leur coté.

Tu vois au dessus de la galerie une grosse affiche de bois sculptée avec le nom de l’établissement. « L’Antre des bêtes » y est inscrit en toutes lettres. Tu vois l’entrée principale sous la pancarte et il y a un va et vient continu de gens qui y entrent et d’autres qui sortent tout simplement de l’auberge... Si on peut appeler ce genre d’endroit une auberge tellement il est grand.

Tu lèves les yeux vers les cieux qui sont radieux en passant et le soleil descend de plus en plus. L’après-midi est bien avancée et la faim commence vraiment à te tarauder.

J'entre dans l'auberge et je m'adresse a l'aubergiste

Je préfère largement la compagnie des animaux à celle des hommes, mais comment leur faire comprendre sans les vexer

Bonjour je voudrais savoir comment se passe le coucher des annimaux, s'ils dorment avec nous ou pas? Si la réponse est ou pas et qu'ils dorment dans une écurie à coté alors je vous demanderais de préparer 2 litières. Une pour ma louve et une pour moi-même, juste à côté et je prendrais également un repas ce soir et le petit déjeuner demain matin. Combien cela me coutera-il ?

L’aubergiste devant toi est de haute stature et a dans le visage un nez aquilin d’une bonne longueur. On pourrait quasiment y accrocher un manteau tellement il est long et pointu. Le monsieur doit mesurer dans les 2m50 certainement mais n’est pas très costaux.

Aubergiste : Bienvenue à l’Antre étranger ! Bien sur que les animaux sont admis ici ! Ce n’est pas l’Antre des bêtes pour rien AHAHAH ! Une chambre sera préparée pour vous et votre louve sans problème monsieur. Nous sommes presque complet mais il me reste quelques bonnes chambres de libre.

Bon, nous disons donc 4 repas, une nuit, et un bain ? Un nettoyage en règle pour le loup aussi ? Nous avons des employés spécialisés pour faire ce genre de travail. Ils pourront rendre le lustre aux poils de votre familier comme s’il venait de sortir du ventre de sa mère !

Pour les repas, le bain et la nuitée c’est 2po6pa et pour le bain de la louve c’est disons-le ainsi, inclus dans le prix. Un pourboire est par contre une politesse qui est appréciée grandement par les auxiliaires.

Alors que tu écoutes ce que l’aubergiste te raconte tu entends quelqu’un entrer dans l’auberge avec peu de finesse. Quelques personnes se retournent pour regarder qui entre et tu ne peux t’empêcher de te retourner toi aussi. Tu aperçois dans l’embrasure de la porte un nain de petite taille barbu a souhait, plus ou moins propre. La hache dans la ceinture, s’avancer vers le comptoir et héler l’aubergiste.

Aubergiste : Excusez-moi, pendant que vous réfléchissez je sers ce client.

Il se dirige vers le Nain et discute avec lui. Tu vois l’aubergiste s’approcher de lui et regarder la main du nain, se relever, lui faire un sourire et revenir vers toi tout juste au même moment ou le drôle de personnage à tes yeux t'adresse la parôle:

Nain : Hey toi, tu n'es pas de cette région je crois? Je me présente, je m'appelle Tordek et je suis à la recherche d'un guide qui pourrait m'aider à me rendre à la forêt Cormanthor?

-D'après ton physique et de ta louve, je peux en déduire que messire l'Elfe, vous connaissez bien les forêts et les sentiers qui pourraient nous permettre de nous rendre plus facilement à cette forêt.

- Je payerais bien sur, vos service, je me déplace rapidement à courte distance mais les longues distances m'épuisent énormément. Alors nous ferons des arrêts fréquents.

- Je ne mord pas... alors quand pensez-vous?

- Je vais rester encore une journée ici et si vous voulez me joindre dans ma quête, j'attendrais votre réponse après demain dans l'après-midi, ici dans cette auberge.

- Alors je vous souhaite un bon séjour ici à Mulmaster et j'attend votre réponse après demain, allez au revoir.

L'aubergiste jette un rapide coup d'oeil vers toi et le Nain et vous gratifie tous les deux d'un sourire. Le Nain quitte la pièce comme s'il était poursuivi par un fatôme et se dirige apparemment vers sa chambre.

Aubergiste : Excusez-moi mais il y a beaucoup de monde ici ce soir ! Et je vois que vous êtes populaire aussi! À peine arrivé que vous attirez la compagnie des gens! Bon, et puis? Vous avez décidé de rester avec nous ce soir ?

-Evidement je reste et voici 3 pièces d'or pour la nuit, les quatre repas et le bain
-Messire nain j'accepte avec joie...

Oromis vit le nain s'en aller, il resta sur place, hallucinant quelque peu du manque de respect de son nouvel employeur.
Il caressa la tête de sa louve

Et bien neige, nous voila bien avancés...

L’aubergiste accepte ton or et constate autant que toi que le nain est bougrement pressé.

Aubergiste : Eh bien par Talos ! En voilà un qu’il vous faudra suivre à la trace dans la forêt mon cher monsieur. À peine qu’il vous offre du travail qu’il quitte les lieux !

Vous pouvez passer derrière l’auberge sur la gauche il y a une petite étable avec des employés affairés avec les animaux des clients. Vous n’avez qu’à leur laisser votre louve en leur mentionnant seulement que Tyodit vous envois. Ils s’y connaissent et peuvent faire des miracles avec le pelage des animaux.

Pour ce qui est de votre chambre je vous laisse la clef de la chambre #2. Celle-ci donne sur le coté droit de l’auberge. C’est propre et tranquille. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, venez m’en faire part où à mon remplaçant qui est là les deux derniers jours de la semaine. Son nom est Gurfit. Il est bougon mais très serviable. Il n’a seulement pas le sourire facile ces jours-ci.

Si vous le désirez, je peux faire monter votre repas dans votre chambre par Bizette notre serveuse. Sinon, il y a de bonnes tables autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Qu’est-ce que vous préférez ?

Tu peux voir de belles tables rondes pouvant accueillir 4 personnes éparpillées ça et là un peu partout sur ta gauche. Plusieurs d’entre elles sont pleines de gens qui boivent et mangent. Une complexité disparate incroyable de gens de toutes races se trouve dans l’enceinte de l’auberge. Des nains gris, des elfes de la lune, des elfes des bois et même des demi-orcs en armure trônant devant d’énormes pichets de bière tiède et parlant très fort se trouve dans l’auberge. Sans compter les humains qui s’y trouvent en très grande majorité.

Jamais tu n’as pu voir autant de gens rassemblés au même endroit et encore moins de toutes races comme ici, dans une même pièce et sans se battre !

Je vous remercie Tyodit et si mon repas en terrasse et ma nuit sont aussi correct que l'acceuil je recommenderais vivement votre établissement à mes amis

Oromis décida que l'air frais serait mieux que la compagnie de tout ce monde, surtout qu'ils ne se battent pas, alors Oromis ne voulait certainement pas les avoir tous à dos en prononçant une insulte par mégarde...

Il sorti et attendit qu'on le serve, Neige gentiment allongée contre sa jambe. Il l'emmena à l'étable à la fin de son repas.

Bonjour messieurs, Tyodit m'envoie pour que vous vous occupiez de Neige, prenez en soin le temps que je m'absente

Oromis était décidement trop curieux d'observer ce très interessant "mélange" de races et décida de retourner s'asseoir à l'interieur de l'auberge et observa en détaillant, au risque de vexer certaines personne

Si je les comprennnais, je m'éviterais beaucoup d'ennuis et de plus je pourrais leur faire acccepter plus facilement la nature si je pouvais les manipuler...

Deux auxiliaires enjouées emmenèrent donc Neige plus loin sans trop se soucier que la louve aurait pu les taillader à mort avec ces puissants crocs et ses griffes à faire peur aux plus braves. De plus, Neige les suivis comme s’il avait été question de gens qu’elle connaissait depuis belle lurette. Il faut croire que ces personnes savent s'y prendre et s’y connaissent en animaux de compagnie.

Sur le chemin du retour, en retournant vers l’auberge tu entends des bruits de bagarres de toutes sortes. Tu ne peux que constater que ton « bon ami » et peut-être futur employeur monsieur le nain est en train de se battre comme un malvenu avec un humain de bonne taille. La barbarie de ces gens de la ville te surprends un peu et tu passes ton chemin en prenant bonne note de ces comportements bizarres et excentriques. Tout ce qui peut t’aider à les connaître ne peut que t’être utile.

Tu entres à nouveau dans l’auberge et t’assieds donc avec la grâce qui est connue au Elfes, à une table bien positionnée te permettant d’observer le plus de gens possible. Malgré l’heure quand même tardive tu remarques que les gens ne sont pas prêts à se coucher tout de suite. La nuit va tomber et tout le monde semble content de cet état de fait. Les sourires et les rires s’intensifient avec la quantité de lampes et de bougies qu’on allume. Ici dans ce drôle d’endroit les gens semblent apprécier la nuit et les plaisirs qui semblent venir avec.

Les gens mangent, les gens rient, ils dansent parfois même. Ce genre de célébration est généralement réservée à de grandes fêtes mais il ne semble pas y avoir de traces de choses particulières à célébrer. Les personnes ici, te donnes plutôt l’impression qu’ils fêtent simplement parce qu’il en ont envie.

Tu observes à une table un drôle de type qui te fixe d’un drôle de regard. Du moins, il ne semble pas faire partie de la fête comme les autres. Peut-être n’aimes t-il pas que tu le fixe comme cela mais non, il continue de te regarder même si tu ne te concentre pas sur lui. Il semble vouloir percer tes secrets simplement en te regardant tellement il te fixe du regard. Il a devant lui une grosse chope en bois qu'il prend brusquement pour en prendre une grande lampée tout en gardant son regard noir et persistant sur toi.

Alors que tu continues de l’observer, une petite bonne femme assez potelée et même bien en chair avec un énorme sourire se pointe à tes cotés, un plateau à la main.

Serveuse Naine : Alors monsieur ? On a décidé de faire la fête avec nous pendant que son animal se fait faire le grand jeu derrière ? Ahaha ! On a soif ? Je peux vous servir quelque chose ? Du vin, de la bière tiède de l’hydromel maison ou tout simplement un bon verre d’eau ? À moins que vous ne désiriez manger encore un petit quelque chose ?

De l'eau! Merci, cela sera très bien, je n'aime pas perdre le contrôle de moi-même.

Je porte un regard insistant sur cette personne, en essayant d'en apprendre le plus possible sur lui, puis, j'engage une 'joute' visuelle en essayant de lui faire détourner le regard

Oromis aimait observer mais pas qu'on l'observe...

La serveuse ne peut s’empêcher de faire un petit commentaire.

Serveuse : Eh bien vous les Elfes vous me surprendrez toujours. La fête est partout dans la ville et vous buvez encore de l’eau ! HAHAHA!! Elle s’esclaffe faisant rebondir ses gros seins sous sa robe un peu trop serrée. Allez donc, hop ! Un verre d’eau glacée pour Monsieur ! Elle se retourne et s’en va vers le bar pour aller chercher ton eau.

L’homme continue de te regarder et d’un seul coup se lève. Il ne semble pas armé. Il porte un pantalon long avec lacet aux chevilles, une chemise de cuir bouillie et pour toute ceinture une longue corde de chanvre. Il porte les cheveux courts et ceux-ci sont plaqués sur sa tête avec une espèce de substance grasse. Bref, il ne semble pas appartenir à la noblesse.

Il se dirige vers toi rapidement avec une espèce de détresse mêlée de peur et de haine dans le regard. Il stoppe à un mètre devant toi et te pointe du doigt. Il lève le ton sans trop de convictions et avec du tremolo dans la voix….

Homme : Nous savons qui vous êtes ! Nous savons d’où vous venez et pourquoi ! Je vous conseille de faire demi-tour et de retourner d’où vous venez monsieur l’Elfe ! L’avertissement est donné ! Si nous vous surprenons à vouloir vous mêler de nos affaires il vous en coûtera!

Sur cet avertissement il se retourne vivement, se dirige vers sa table où il vide d’un trait son verre et s’en va en courrant.

C’est à se moment que la serveuse se décide de revenir avec ton verre d’eau.

Serveuse : Voilà mon bon monsieur !

Elle attend patiemment avec le sourire que tu lui donnes du pourboire.

» Le voyage de Cora Vertebouteille