Le voyage de Cora Vertebouteille

Le souper arrive et tout le monde mange en parlant de choses et d'autres. La soirée est bien avancée et l'heure du bain arrive.

[HRP] Si tu n'as pas de questions ou d'actions spéciales à effectuer. Le souper, le bain et la nuit peuvent être passés rapidement. Continue ton histoire au moment ou tu le désires entre le souper et ton départ.

Le ventre bien tendu par l’excellente cuisine de Chicoly, je monte prendre mon bain. Bien détendue et séchée, j’appelle Blue du haut des escaliers, pour qu’il vienne me rejoindre pour la nuit.

Blue se couche sur le tapis au pied du lit, et je m’endors pratiquement en touchant l’oreiller. Ayant laissé la fenêtre entrouverte, je me réveille aux premiers gazouillis des oiseaux qui commencent leur journée. Je me lève et enfile mes vêtements fraîchement lavés, que j’ai pris avec moi hier soir. Blue est déjà assis près de la porte, impatient d’aller soulager sa vessie. Vu qu’il est très tôt, je fais très attention de ne pas réveiller Férou et Chicoly qui dorment encore.

Je leur suis très reconnaissante de l’accueil qu’ils m’ont réservé. Je sors 5pa de ma bourse, que je laisse sur la table en guise de pourboire, puis je sors à l’extérieur sur la pointe des pieds, Blue sur les talons. Je laisse Blue faire sa besogne, avant le lui mettre sa selle et d’y accrocher les sacs de voyage habituels.

J’ai bien en mémoire l’endroit précis où se trouve le portail magique par lequel Ratnor s’est volatilisé la veille. J’y reviendrais peut-être un jour… Je reprends donc la route vers Elmwood, bien informée de l’itinéraire à suivre, grâce aux bons soins de Férou. Je vais marcher d’un bon pas pendant que la journée est encore fraîche. Je casserais la croûte un peu plus tard dans la matinée.

C’est sur cette impression de « J’y reviendrais un jour » que tu mets les pieds sur le sentier que t’a désigné Férou et que tu commences ta journée de marche. Tu aurais habituellement embarqué sur la selle de Blue mais tu décides de lui laisser une journée de repos vu qu’il n’a fait que manger chez Chicoly et tu te dis qu’il à sûrement besoin d’une charge légère à tout le moins pour l’instant.

Le soleil pointe son nez et la journée va être belle à en croire le mouvement des nuages blancs et la clarté du ciel bleu que tu vois présentement. A croire que Férou avait raison. Tu continues ton bout de chemin en suivant se sentier qui bifurque légèrement vers l’est, puis après 2 heures de marche environ tu entends et puis finalement vois une rivière qui coule à gros bouillons en direction du nord. C’est à ce moment que le sentier bifurque vers le nord.

Encore une heure de marche au beau soleil avec les oiseaux et les écureuils en bruit de fond lorsque tout à coup tu entrevois une trouée dans la forêt et un vent marin te vient au nez. Tu n’as pour proprement parler jamais vu la mer, mais en ayant souvent entendu parler, tu sais que cette odeur salée provient nécessairement de la mer. Tu avances un peu plus rapidement et vois au loin une étendue d’eau à perte de vue. Jamais dans ta jeune vie tu n’as vu tant d’eau en un seul coup et tu en as le souffle coupé. Même Blue regarde et s’arrête par moments pour sentir et regarder au loin.

Lorsque finalement tu arrives à l’orée de la forêt, tu vois que la mer est encore plus vaste que tu ne le pensais. Tu regardes des deux cotés et remarque un pont d’une bonne largeur qui traverse la rivière droit devant toi. Le pont est long et solide. Probablement construit assez fort pour laisser passer chariots et moult caravanes. Tu avances vers le pont sachant que Férou ne t’a pas menti, lorsque tu sens un mufle fouiller dans ton sac à dos. Le gros nez humide de Blue esseyant en vain de trouver de quoi grignoter. Il est vrai que le soleil est déjà haut et que toi aussi tu as faim.

Tu regardes de l’autre coté du pont et tu peux voir au loin de hautes tours dans ce qui peut te sembler être une cité. Probablement Elmwood, tout comme Férou te l’a décrit. Elle semble encore loin et tu devrais y être probablement pour le souper si ton œil ne te trompe pas.

Je traverse le pont, car j’ai vu que de l’autre coté, il y avait un beau point d’ombre sous un grand saule pleureur, dont les racines courent vers la rivière. J’ai décidé de m’y installer pour manger avant de poursuivre ma route, vu que je n’ai pas déjeuné avant de partir de l’auberge ce matin. Dans mon excitation de voir une grande cité comme Elmwood pour la première fois de ma vie, je ne sentais pas ma faim. Mais Blue, glouton comme à son habitude, n’ignore jamais son estomac….

Je vais tout d’abord à la rivière pour me rafraîchir le visage et j’en profite pour me laver les mains, mais avant, j’enlève sa selle à Blue afin qu’il puisse s’ébrouer un peu au bord de l’eau lui aussi. Je regarde le bord de la rivière et j’aperçois un endroit un peu plus calme à cause d’un tas de grosses roches qui forment une barrière naturelle qui freine le courant rapide de la rivière et m’y dirige. À cet endroit, le bord de l’eau est couvert de galets ce qui fait que l’eau y est limpide et froide. Blue lui, préfère trottiner museau baissé dans le sable fin tout près du pont et si je ne me trompe pas, nous sommes à marée basse.

Une fois rafraîchie, je retourne sous le saule et j’enlève mon sac à dos pour m’asseoir sur l’herbe fraîche. Je fouille dans l’un des sacs de selle et en sors 2 rations sèches et une outre d’eau. Vu que la ville n’est pas loin et que je n’ai pas déjeuné, je vais donner une ration à Blue au lieu de la partager. Je m’installe donc et mâchouille ma ration. Blue, qui regarde vers moi et me voit porter quelque chose à ma bouche, vient me rejoindre au triple galop, sa truffe humide pleine de sable.

[HRP] Si rien de spécial ne se produit, après avoir mangé et remis sa selle à Blue, je reprends ma route vers Elmwood.

Tu termines donc ton repas et sans surprise, Blue aussi. Le soleil est chaud mais le fond de l'air est frais et salin, du fait de la présence de la mer. Tu remballes le tout et remets la selle sur le dos de Blue. Vous vous remettez en route tous les deux et avancez bon train.

Le chemin qui n’en est pas vraiment un mais plutôt une piste bien tapée par le passage des caravanes est recouvert de poussière de sable blanc de la mer. Le chemin est relativement droit et tu peux voir loin. Plus tu avances et plus tu découvres de la civilisation. Ici et là de petites barques de pêcheurs qui glanent le sur la mer et tu peux apercevoir de petits chemins qui entrent dans la forêt parfois. Tu aperçois même en un endroit une petite maisonnette au loin vers le sud.

La forêt se dissipe un peu plus à mesure que tu avances vers la cité. Il y à même par endroit de grands champs de foin jaune sur ta droite et les rochers se font de plus en plus présents. Puis, finalement, alors que le soleil commence à descendre derrière toi et que les ombres s’allongent de plus en plus, tu peux commencer à voir la grandeur de la cité qui t’attend.

Le chemin bifurque légèrement vers la droite et s’éloigne de la mer de plus en plus, pour mieux revenir vers la ville en remontant une petite pente douce. Tu as maintenant devant toi une cité portuaire de moyenne importance. Mais comme c’est la première fois que tu aperçois une grande ville tu es un peu impressionnée.

La hauteur des murs de pierre, la présence de gardes un peu partout autour des remparts, sans parler de la quantité de personnes qui entrent et sortent de la ville, comme si cela était le plus normal du monde. Des caravanes, des cavaliers, des bœufs, des marchands et même des gens de toute les races entrent et sortent dans un chahut qui t’es passablement étranger.

Tu avances vers la ville tout en regardant autour espérant apercevoir quelques chose qui te semblerait familier un brin, histoire de ne pas te sentir trop dépaysée. Pour ce qui est de l’entrée, il n’y a qu’une grande porte d’arche toute de briques sertie des armoiries de la ville. Aucune porte ne semble protéger celle-ci, si ce n’est les deux gardes postés en permanence de chaque cotés.

Le soldat de droite te remarque et te fait un signe de tête tout en regardant ton mastodonte de chien. Puis, il te fait signe de le rejoindre de la main. Il est à une quinzaine de mètre de toi et se trouve sur le coté droit de l’entrée ouest de la ville. Il porte une forte armure et un casque de guerre sertie de longues plumes noires. Une lourde lance est dans sa main droite.

Au même moment, tu vois de l’autre coté des rempart, dans la ville, un couple d’Halfelins à la peau grisâtre en grande conversation qui marchent en s’éloignant de plus en plus de la porte d’arche. Ils seront vraisemblablement hors de vue d’ici quelques minutes.

Je suis surprise de voir des Halfelins aussi près de moi, tout en étant aussi loin…Le garde de l’entrée me regarde et je ne peux ignorer son intention de me parler avant que je n’entre dans la ville. Je me dis que j’aurais sûrement l’occasion de les revoir, (ce qui est un peu naïf de ma part, je sais, mais bon…je peux rêver…) ou du moins, je sais maintenant qu’il y a des Halfelins dans l’enceinte de cette ville et que j’ai de fortes chances d’en rencontrer durant mon séjour ici, à Elmwood.

Je fais un deuil rapide des deux Halfelins que je viens de voir et me dirige vers le garde. Il m’effraie un peu…non pas vraiment…mais je suis vraiment impressionnée de tout ce que je vois…je n’ai pas assez de deux yeux…Blue respire bruyamment tout à coup…signe qu’il est anxieux…je le comprends tout à fait, et je passe ma main sous son collier pour le rassurer et démontrer par la même occasion que c’est mon chien. Je m’arrête à environ 1m du garde et dis à Blue de s’asseoir, ce qu’il fit comme tout bon toutou bien élevé.

Avec mon sourire le plus engageant, je lève les yeux vers le garde et le salue.
Bonjour Monsieur! Je me nomme Cora et je suis bien contente d’arriver enfin aux portes de votre ville. Le soleil est déjà bas à l’horizon! Connaissez-vous une bonne auberge qui acceptera que mon chien m’accompagne?

Garde : Bonjour étrangère ! Premièrement, je ne suis pas vraiment un guide touristique, je suis Mahus, fils du capitaine de la garde Madame ! Et ma question est est-ce votre chien et en avez-vous le contrôle ? Car nous ne saurions tolérer d’animaux dangereux dans nos mur madame !

Le garde semble très sérieux et un brin zélé mais il à fier allure dans son armure argentée ornée des armoiries de la ville (ou du moins c’est ce que tu suppose car ces inscription son partout sur les murs).

« Oui monsieur, ce chien m’appartient. Sous ses airs de gros molosse enragé, il n’y a pas plus doux caractère pour un chien, soyez-en assuré. Il ne représente aucun danger, et je m’en porte entièrement garante. Il est certain, vous en serez gré, qu’il peut réagir s’il nous sent menacés, moi ou lui….comme tout bon chien fidèle à son maître, n’est-ce pas ? » Dis-je tout en grattant le derrière de l’oreille de Blue. Comme s’il avait compris qu’il devait faire du charme au garde, Blue lève une de ses grosses pattes avant pour la présenter au garde, sa grosse langue pendant sur le coté de sa gueule.
« Je voudrais savoir, avant d’entrer…Est-ce qu’il y a un quartier précis où les Halfelins vont plus précisément dans cette ville ? Car je viens d’en voir passer un couple... Sinon, je sais bien que vous n’êtes pas guide touristique, mais je suis sûre que vous pouvez alors m’indiquer un endroit où je pourrais obtenir quelques renseignements sur la ville ?

Je ne suis que de passage, je passerais deux jours au maximum dans votre belle ville, qui me semble bien accueillante, pour me renseigner et faire quelques achats, avant de reprendre ma route. »

Mahus : Bien, voilà qui est rassurant madame! Bon chien.

Dit-il en regardant le chien faire ses gesticulations.

Mahus : Vous pourrez vous renseigner assurément au « Nain chantant ». Petite auberge soit. Mais très fréquentée et respectable. S’il y a informations à glaner sur les voyageurs c’est assurément là que vous avez le plus de chances d’en récolter.

Pour ce qui est des Halfelins je dirais qu’il en passe peu, mais souvent par ici. Comme toutes autres races d’ailleurs ! Et en ce qui concerne les quartiers je ne pense pas qu’il y ait un quartier préféré d’une race ou d’une autre. La majorité est humaine ici mais beaucoup de races différentes cohabitent les mêmes quartiers. Notre roi fait tout en son pouvoir pour maintenir la paix et il exhorte même les gens à se mêler aux autres races. En signe de paix avec les différentes races, notre roi a même accepté à sa cour un Demi-orc comme conseiller militaire. Le métissage est même recommandé ici et toute forme de racisme est puni sévèrement. La devise de la ville comme vous pouvez le voir sous les armoiries est « La terre au bon peuple ». Toute personne respectant la loi et son prochain a sa chance ici.

Mais laissez moi vous poser une question : Qu’est-ce que vous venez faire ici à Elmwood, si vous ne connaissez pas la ville?

Je suis de passage ici, car je suis à la recherche de mon clan. J’ai été séparée de mes parents à l’adolescence et maintenant j’aimerais bien les retrouver. Tout ce que j’ai, c’est qu’ils sont partis vers les mines dans le nord…Je suis née dans les Dalelands, et j’ai grandi dans les grandes forêts du Cormanthor. Il y a maintenant un peu plus de 2 ans que mon clan a pris la décision d’aller travailler là bas, dans le nord. Je sais, c’est bien peu comme information, et soit, la terre est grande…je finirais bien par trouver…. Dis-je un grand sourire aux lèvres.
Pourriez-vous juste m’indiquer comment me rendre au Nain Chantant ?

[HRP] Si le garde n’a pas d’objections à me faire entrer dans la ville, alors je me dirige à l’auberge selon les indications qu’il m’aura données.

Mahus : Bien, bien voilà qui est de bon augure ! Un petit bout de femme ayant de bonnes valeurs familiales !

Pour ce qui est de l’auberge, vous n’avez qu’à suivre le chemin de pierres tassées qui va des portes de la ville jusqu’à la place publique. De là, vous verrez plusieurs marchands et sur votre droite vous verrez alors un bâtiment de planches noircies avec une petite porte d’un rouge sang. Vous verrez une pancarte suspendue à un support en fer forgé ayant comme inscription le dessin d’un petit homme rondouillet aux joues rouges en train de danser. C’est là.

Sur ce il te pointe le chemin de pierre qui commence aux portes de la ville.

Mahus : Excusez-moi madame, mais je dois aller faire mon travail.

Sur cette phrase, il se dirige vers une charrette à une dizaine de mètres derrière toi et semble poser des questions au conducteur et à son adjoint.

Tu as devant toi les portes d’arche de la ville et de l’autre coté une grosse fontaine circulaire ayant en son centre une immense statue d’un homme à cheval. Tu te diriges donc vers ce petit sentier de pierres et tu regardes vite fait la statue en passant tout près. L’homme sur le cheval semble être un soldat. Il porte une épée à la main, le bras levé, lourdement en armure et la bouche ouverte comme dans un cri de rage. Le sentier passe à droite de celle-ci. Tu continues ton bout de chemin vers cette auberge et après quelques dédales plus ou moins compliqués tu arrives enfin à la place publique.

Il y a encore au centre de celle-ci une autre statue du même soldat, à ce qu’il te semble, mais cette fois il est droit et fier. Il a les mains sur les hanches, son épée dans son fourreau et il a le pied sur ce qui te semble être un homme en tunique longue de bonne taille, décédé.

L’auberge est bel et bien telle que le soldat te l’a décrite. Avec sa façade de planches brûlées et sa porte rouge sang d’une petitesse incroyable pour un tel bâtiment. Tu remarques le va et vient vers cette porte. Il faut croire que le propriétaire fait des affaires d’or car si toutes les personnes qui entrent et qui sortent de l’auberge n’y mettent qu’une seule pièce, il doit bien y avoir tout un pactole de récolter à tous les jours.

Tu avances vers la porte et malgré ta réticence face à ce nouvel endroit tu ouvres la porte et immédiatement une forte odeur de tabac te vient aux narines en plus de celle du vin bien fermenté. Tu entres donc et remarques que la place est bondée de gens de toutes races. Autant humains que Nains, qu’Elfes et même Halfelins sont assis, debout, dansent ou même dorment un peu partout dans l’auberge. Tu n’as jamais de ta vie rencontré autant de gens au même endroit et même pire, autant de races dans un si petit espace. Car malgré que la taverne soit d’un bon format il appert qu’il doit bien y avoir 1 personne par mètre carré !

Tu regardes comme il le faut cette auberge et tu remarques que le plafond est bas. Trop bas même. Certains demi-orcs restent même assis pour ne pas se cogner la tête au plafond. Il y a un grand bar sur la droite au fond avec au moins 2 employés derrière celui-ci. Le reste n’est que table et brouhaha. Et la fumée ! Elle couvre les deux tiers du haut de la pièce ! Tu te demandes pourquoi il y a tellement de monde qui tient tant que cela à se retrouver ici lorsque tu entends des rires provenant de la gauche. Évidemment, tout le monde parle très fort mais ces rires sont plus forts et plus spontanés que les autres. Tu regardes et remarques un Nain, debout sur un tabouret entouré de deux musiciens qui fait des gestes pour faire taire la foule un peu. Puis, lorsque la foule s’est calmée un peu... Il se met à chanter ! Mais quelle voix ! Forte mais fluide, sans faux ni trop haute. Juste le baryton qu’il faut pour raconter des poèmes chantant. Le voilà qui raconte en chanson l’histoire d’un certains Grimmur, chef de clan fier qui libéra les siens dans une guerre ancienne, d’un tyran nommé apparemment Zhengyi. Puis au milieu de la chanson arrivent d’on ne sait d’où des femmes de toutes races en petite tenue tenant pichet de bière et vin dans leur mains. Des cris de joie retentissent alors au quatre coins de la taverne et les hommes s'excitent et sifflent les nouvelles serveuses qui viennent de commencer à faire leur travail. Le vin coule à flot et la bière, il va de soit beaucoup plus.

Malgré le nain qui donne tout de même un bon spectacle, cet endroit m’horripile...Et surtout, pas très agréable comme odeur… La fumée me pique horriblement les yeux, comme des millions d'aiguilles... Je tiens fermement Blue par son collier. Je sens un tremblement sourd sur le dos de ma main…c’est Blue qui émet un grondement sourd…si bas que dans tout ce brouhaha, personne ne l’entend.

Je me dirige tout de même vers le comptoir, question de vérifier combien ils demandent pour une nuit et les repas. Dans le but, bien sur, de me donner une idée des prix, et vu qu’il est encore tôt, je vais aller voir si il n’y aurait pas une autre auberge qui me conviendrait un peu mieux. Mais j’avoue que je reviendrais quand même ici, car c’est certainement un bon endroit pour glaner certains renseignements…mais vu l’état d’ivresse de bien des gens dans cet établissement, je ne serais jamais vraiment sûre de la véracité des informations que j’ai trouverais.

Eh puis…bon…c’est pas vraiment un endroit pour une femme…si j’ai vraiment pas le choix, j’y reviendrais pour dormir…

Une fois au comptoir, je fais signe à un des deux employés pour attirer leur attention, puis je demande combien est une chambre pour la nuit, ce que ça inclut (repas - bain etc..).

Tu hèles une serveuse habillée pour ainsi dire de rien du tout. Elle a les cheveux long et blond jusqu’au genoux, libre de toutes attaches. Elle finie de servir un demi-orc baraqué au pas possible accoudé au comptoir et elle vient vers toi ensuite. Te graciant d’un sourire au dent parfaites elle écoute tes demandes du mieux qu’elle le peut malgré le brouhaha constant autour de vous deux. Tu lui fais part de tes demandes, elle regarde Blue réfléchie et te répond ainsi :

Serveuse : Bienvenue au Nain dansant ma p’tite dame! Je n’saurai dire ailleur, mais ici à tout le moins vous pourrez garder votre cheval, euh, chien dans l’écurie des clients situé derrière l’auberge. Sinon je ne pourrais dire quelle auberge peut accepter un chien de cette taille dans ces chambres. Il y a bien le « Trou à rats » situé sur les docks mais je n’oserai point vous le recommander.

Serveuse: Une nuit ici avec le service d’écurie, 2 repas et le bain chaud c’est 6pa. En attendant j’peux vous servir un verre ma belle ?.

6pa!!! Je me suis bien fait rouler par Férou!!! mais bon...je me dis que la nourriture ici n'aura rien à voir avec la cuisine de Chicoly...ça a bien l'air que c'est le métier qui entre....
Je vais prendre un verre de bière s’il vous plaît.

Vu qu’il est déjà tout de même assez tard, je décide de prendre une chambre ici pour la nuit. Je n’aime pas vraiment l’idée de me séparer de Blue durant la nuit, mais bon… il faut ce qu’il faut! Je paie ma bière et ma chambre pour la nuit et la serveuse me remet la clé de ma chambre. J’espère qu’elle sera située assez loin de tout ce brouhaha.

Je prends mon verre et contourne une table occupée par des demi-orques assez bruyants. Je vois une petite table inoccupée dans un coin et je m’y dirige rapidement, pour ne pas me faire voler mon spot. J’ordonne à Blue de se coucher dans le coin derrière la table et je pousse sa queue avec mon pied pour éviter que quelqu’un ne marche dessus. Le nain chante toujours sur son tabouret, et j’apprécie le spectacle. Je termine mon verre assez rapidement et je me prépare à sortir pour aller prendre l’air, car je ne connais pas tellement la ville et je vais en profiter pour trouver un coin ou Blue pourra se soulager, avant que je ne le mette dans son enclos pour la nuit. Dans le fond, c’est une bonne chose, je vais pouvoir me promener un peu plus aisément dans la ville, peut-être que les gens seront un peu plus enclins à discuter avec moi si je n’ai pas mon monstre à mes côtés.

(HRP) Peux-tu m’expliquer un peu la configuration de la ville…je sais même pas où je peux faire pisser mon chien.

Tu regardes un peu autour de toi à la sortie de l'auberge et remarques un petit garçon de race humaine qui se promène avec un petit chien. Tu l'observes et remarques que son chien fait ses besoins dans un petit buisson derrière un atelier de couture et malgré le fait que plusieurs gens remarques le fait, personne ne semble en faire de cas. Probablement qu'il est permis pour les animaux de compagnie de faire ses besoins dans les buissons ou autre espaces verts.

Blue semble vouloir imiter le petit chien et tu consens à le laisser de délester de quelque excrément dans un buisson. Blue en ressort tout heureux et branle de la queue en souriant quasiment de contentement.

Pour le reste tu ne connais pas la ville et aimerai en savoir plus. Tu retournes donc à l’écurie qui t’a été désignée par la serveuse et tu vois un palefrenier en train de nettoyer les enclos à l’aide d’une pelle et d’un gros balai en paille rude. Lors de ton arrivé il est attiré par tes pas et se retourne.

Palefrenier : Bonsoir madame ! Vous venez pour une place ? J’ai reçu des informations en ce qui à trait a votre présence ici. Ou plutôt en ce qui a trait à la présence de votre gros chien ah ah !

Le type semble jovial et de bonne humeur.

Palefrenier : Venez ! J’ai installé de la paille fraîche, de l’eau et même un gros os tout gras et quelques restes de cuisine pour lui.

Il se dirige vers un box sur la droite et te montre du doigt un endroit au fond où tout le nécessaire s’y trouve. Que ce soit la paille, l’eau et la nourriture.

Palefrenier : Je me dois vous avertir par contre que je dois d’attacher votre bête car les règles sont très stricts ici. J’ai une grosse chaîne dans le fond avec une bonne longueur afin qu’il puisse se dégourdir les pâtes quand même.

Le box fait dans les 3 mètres de large par 4 mètres de longueur.

« Merci beaucoup monsieur!

J’aimerais savoir s’il y a un endroit où je pourrais remiser la selle de mon chien, sans risquer qu’elle ne disparaîsse, ou bien je serais mieux de l’emporter avec moi dans ma chambre? Ce n’est pas que je ne manque de confiance en vous, mais j’y tiens beaucoup, et je n’ai pas les moyens de m’en procurer une autre. Je comprends tout à fait que deviez l’attacher et je n’y vois aucun inconvénient. »

Tout en parlant, j’enlève la selle de Blue en lui laissant son colier et le reconduis dans le box. Je vois la chaîne qui semble solidement fixée à un anneau à environ 1m du sol. Je trouve l’autre bout de la chaîne, ouvre le mousqueton et fais glisser l’anneau du colier de Blue à l’intérieur. Cela fait, je gratte le ventre de Blue qui est déjà les 4 fers en l’air à se rouler et se frotter le dos contre la paille. Je me redresse et retourne vers le palefrenier qui se tient à l’entrée du box tandis que Blue se dirige vers sa pitance qui l’attend dans une gamelle qu’on pourrait plus qualifier d’auge. J’ai détaché les sacs de selle et les apporte avec moi. Je suis bien prête à courir le risque pour la selle, si le palefrenier m’affirme qu’il n’y aura pas de problèmes, mais pour ce qui est de mes sacs et ce qu’ils contiennent, j’aime autant les emporter avec moi dans ma chambre. Je me retourne une dernière fois pour m’assurer que Blue ne manquera de rien, puis je m’adresse à nouveau au palefrenier :

« Ne vous inquiètez pas, Blue n’est pas méchant, il sera même très affectueux avec vous…il aime les gens. Pourriez-vous m’indiquer où je pourrais trouver un marchand, car j’ai quelques amplettes à faire avant de reprendre ma route. Cet endroit me parraît bien intéressant et je compte bien visiter un peu…Y a-t-il un kiosque d’information où je pourrais me renseigner un peu plus avant de m’aventurer dans la ville? »

Palefrenier : Pour la selle, pas de problèmes, j’ai un cabanon avec serrure et l’écurie même est surveillé par un veilleur. Les achats, vous pourrez les faire à la place publique. Tout autour de l’auberge, il y a toute sorte de marchands et vous pourrez trouver ici tout ce qui existe ou presque sur cette terre pardis !

Un kiosque d’information ? Hum à vrai dire je ne sais trop. La plupart des gens ici discutent entre eux et trouvent ce qu’ils recherchent. Je ne crois pas qu’il existe un tel endroit à Elmwood. Par contre, pour vous amuser vous trouverez de sûrement de quoi !

Sur cette phrase il éclate d’un rire tonitruant et fait même sursauter un cheval blanc derrière lui.

[HRP]Tu n'as qu'a me faire ta liste d'emplettes et si un problème de disponibilité je t'aviserais. Sinon, je te donnerais la facture Smile

Vu qu’il y a une serrure à la porte du cabanon, je décide d'y laisser les sacs de selle également. De toutes façons, il n’y a rien dans ces sacs qui me sera utile durant la soirée et ça m’évitera de retourner à ma chambre.

Je remercie le palefrenier tout en lui glissant 1pa dans la main. Je le salue et quitte l’endroit, sachant Blue à l’abri et confortable dans son box.

Je sais que j’ai besoin de faire l’achat de rations de survie, entre autre, mais je verrai ce dont j’ai besoin au fur et à mesure que je verrais les étals des marchands.

Il y a beaucoup de monde dans les rues malgré l’heure qui avance vers une soirée bien divertissante pour moi.

Tu déambules dans les rues animées d'Elmwood en te demandant bien quoi faire pour passer le temps. Le soleil est pratiquement disparu et les activités du soir sont commencées un peu partout dans la ville. Un chanteur par-ci, un jongleur par-là et même une troupe de théâtre ambulante qui s’adonne à la tragi-comédie en plein milieu de la place publique, attirant plusieurs badauds devant la scène.

Tu regardes un peu partout lorsque venu de nulle part un cri retentit très fort. Tu te retournes pour voir ce que c’est. Tu aperçois un crieur publique debout sur un banc gueulant à qui mieux mieux son message.

Crieur : Hoyé hoyé ! Veuillez écouter le message qui suit ! Le jour est maintenant venu de vous mettre en forme et de partir vers Mulmaster afin de participer au grand tournois annuel ! Plusieurs prix de présence ainsi que de grosses bourses pour les gagnants et les finalistes ! Plusieurs disciplines ! Tir au poignet, Tir à la corde, combat à mains nue, combat de familier, combat à l’épée de bois, test d’agilité et de souplesse et plusieurs autres ! Tous sont le bienvenus ! La ville revêt ses plus beaux atours pour vous athlètes de Cormanthor, Moonsea, Vaasa, Damara et provenant de partout! Venez en grand nombre, les activités débutent dans 3 jours !!

Il continue ainsi pendant plusieurs minutes et répète son message quelques fois afin de s’assurer que tout le monde a bien compris son message. Tu écoutes les commentaires des gens autour de toi et tous abondent dans le même sens.
« ..Moi j’y vais pour le concours de massue. »

« Moi c’est le combat à mains nue qui m’intéresse ! La bourse est des plus intéressantes.. »

« Il va y avoir de la demoiselle et de l’alcool à flot, pour sur que j’y vais ! »

« Enfin une chance de prouver ma supériorité à tous à l’arc et à la fronde !! Les halfelins n’ont qu’à bien se tenir ! »

Les halfelins n’ont qu’à bien se tenir…pfff!! Cette petite phrase a un effet coup de fouet dans l’esprit de Cora, dans le genre "té pas game…" Y’en a qui manquent pas d’air! Je sais bien qu’il y a des gens, qui, peu importe la race, nous surprendrons toujours avec leurs talents d’archer ou à la fronde, mais de là à nous surpasser!! À vrai dire, il n’y a que les Elfes, peu importe la sous-espèce, qui nous donnent vraiment un bon calibre de compétition.

Me dis-je tout en me frayant un chemin dans la foule disparate...Pour sûr que je vais me rendre à cette compétition!! En plus, je vais sûrement trouver quelques Halfelins là-bas. Notre orgueuil légendaire devrait en pousser plus d’un à se rendre à ce tournoi… Je vais peut-être même rencontrer des cousins ou des membres de mon clan. Sait-on jamais!

Je continue ma visite d’Elmwood en cette belle soirée étoilée, presque sans nuages. Je me félicite d’avoir gardé mon chemisier de voyage, car la rosée tombe rapidement, rendant ce début de soirée un peu cru. Une odeur de grillades vient me chatouiller les narines, ce qui me fait me rendre compte que mon estomac crie famine. J’ai oublié de demander à la jeune dame de l’auberge ce qu’il y avait au menu ce soir…Je retourne donc à l’auberge pour manger, même si la perspective d’un repas dans le bruit et la fumée me semble peu ragoûtante. Je vais demander s’il y a la possibilité de faire monter un plateau à ma chambre.

J’entre dans l’auberge et l’odeur de l’alcool frelaté et de tabac froid me prend à la gorge. Habituée au grand air, la fumée me pique les yeux, tellement elle flotte bas dans la pièce, renforçant l’idée de manger dans ma chambre. Si ce n’est pas possible, je retournerais "là où il sent bon manger…"

[HRP] Tout dépend de ce que notre cher MD décidera, je verrais si je reste ensuite à ma chambre pour dormir le plus tôt possible ou si je retourne me promener. Pour ce qui est de mes achats, j’attendrais la matinée, quand les étals sont bien garnis, donc quand il y a vraiment beaucoup de choix.

Tu demandes donc à l’aubergiste de te monter ton plateau de repas dans ta chambre et comme tel il n’y a pas de problème puisque c’est inclus dans le prix. Tu montes à ta chambre et découvre que l’essentiel est là. Une petite bassine pour se débarbouiller (en fait avec ta taille tu pourrais quasiment te baigner dedans), une petite fenêtre donnant sur la place. Et un grand lit qui semble propre somme toutes. Évidemment nous sommes loin du confort de la chambre de chez Férou mais tu t’attendais à pire vu l’odeur qui règne dans l’auberge entière.

Après un certain temps tu entends un bruit à ta porte, c’est la serveuse de tout à l’heure qui frappe à ta porte et t’apporte ton repas. Une bouillie de légume avec des morceaux de poulet le tout accompagné de pain frais.

Tu prends ton repas sur le lit et tu vois que la nuit commence à tomber à travers la fenêtre. Les activités de la nuit ont commencé et le brouhaha des soldats et des travailleurs qui entre à l’auberge pour y passer une bonne partie de la nuit commence. La chambre semble bien isolée mais il apparaît qu’il va y avoir un peu de bruit quand même cette nuit....à ententre le nain bourré qui se tient devant les demoiselles qui flannent on ne sait pourquoi devant la taverne...

Nain bourré: Allez allez Msdaammeu, chhchantez avec moua!!

« Prendre un p’tit coup c’est agréaaableee prendre un p’tit couuuup c’est douuuuux » !

C'est qu'il a du coffre en plus le bougre! Voilà qui te donne un aperçu du genre de nuit qui t’attend. C’est vraiment différend de la forêt !

Ayant effectivement un bref apperçu de la nuit que je m'apprête à vivre, je décide d'aller visiter la ville sous les feux de la nuit...peut-être ferais-je une rencontre agréable...

À entendre le nain hurler sa chansonnette à qui mieux mieux, je suis bien décidée à lever le nez au ciel pour vérifier si c'est la pleine lune....héhéhé

Je suis de bonne humeur...Avant de sortir, je vérifie ma toilette et ajuste mes vêtements. J'en profite pour refaire ma coiffure, coquetterie oblige!!!

Je n'oublie pas ma bourse, des fois que certains marchants auraient de belles aubaines de soirée à me proposer...

Alors tu descends l’escalier menant à l’auberge, à peine tu descends 4 marches que l’odeur déplaisante te reprend au nez. Vivement dehors ! Tu te diriges vers la sortie et ouvres la porte. Ouf une grande bouffée d’air frais s’engouffre dans tes narines, la soirée est belle et le vent est doux. Une soirée parfaite pour faire une promenade dans une belle ville sommes toutes.

Tu sors de l’auberge et à peine as-tu mis le pied sur les dalles de pierre de la place publique que le Nain chanteur et ivre te lance un cri.

Nain chanteur : Eh oh…c’est la soirée des poulettes ou quoi..mais..jjj’é point lle berlu..que de feemmes ! BurrrrrP !!! AhHA. Reprend-toi Barton il y a des dames (semble-t-il se dire à lui-même). Vous me semblez être mon ggenrre vous m’dameeee. Enfin j’crois car l’alcool était bon AHHAHHAHAH. Non mais…vous semblez vous être déplacés en masse ici à Elmwood les Halfy ! il y en a de plus en plus !

Celui-ci te lorgne de ses yeux ivres et à moitié fermés, comme pour te jauger comme si tu étais de la viande fraîche et qu’il était affamé. Il te regarde comme un animal de bas en haut puis d'un coup, il se dirige vers toi avec un drôle d’air la tête penchée vers l’avant, titubant de plus en plus. À le voir aller, il ne se rendra pas à toi sans tomber pardis !

Nain ivre : VvvvOUU !! Jee dois vous parler !

Vu que je suis d'humeur à parler et que le Nain a tout de même l'air sympathique, je le laisse venir à moi, tout en prennant garde qu'il ne me tombe pas dessus s'il fait une chute. Je dois dire que je le trouve plutôt rigolo et que sa façon de me regarder m'intrigue. Si je pouvais devenir saoûle à l'odeur que son haleine dégage, ça ne me coûterait pas cher ce soir...(hihihi)

Affichant un sourire mi-figue mi-raisin, je regarde autour de moi pour voir si quelqu'un nous observe, de près où de loin. Je me déplace un peu, question qu'il ne puisse me pousser dans l'espace entre l'auberge et l'écurie. Je n'aime pas être acculée dos à un mur comme présentement, mais bon, il y a beaucoup de monde et si j'ai besoin, il sera facile pour moi d'attirer l'attention de quelqu'un...Il s'agit simplement, aussi, d'éviter qu'il ne me serre de trop près....

Je sais très bien qu'il me dit jolie, mais que je suis loin d'être la candidate idéale pour occuper ses fantasmes...

Barton approche de toi en titubant manquant à chaque pas de tomber sur la pierre qui recouvre la place publique. Il réussit quand même à se rendre à toi sans embrouilles. Il pose sa grosse paluche sur ton épaule, ce qui te fait presque tomber car pour un nain gras, c’en est un et il est de beaucoup plus grand que toi.

Il te regarde directement dans les yeux et te scrute de bas en haut tout particulièrement les yeux et les cheveux.

Barton : Humm mouais. Non…j’penserais pas non.

Il se parle à lui-même comme si tu n’étais pas là.

Barton : Vous ressemblez drôlement à une dame que j’ai connu il y a de celà quelque années, environs 5 ans en fait. Burpp!

Le pauvre bougre n’est même pas conscient qu’il bave et postillonne dans tes cheveux...

Barton : Elle avait les mêmes cheveux que vous. Mouais, les mêmes yeux aussi. Mais j’suppose que les halfelins se ressemblent tous,..euh..non. Vous v’nez d’où m’zelle?

Il te regarde les yeux un peu hagard comme s’il allait tomber dans les pommes. Il a vraiment exagéré sur l’alcool ce soir.

» Cora Vertebouteille
» Un voyage bien loin de chez soi