Le voyage de Cora Vertebouteille

Férou : Eh bien, je ne sais trop, il ferait bon aller fumer un peu après ce copieux repas. Par contre, il faudrait que j’aille préparer la randonnée de demain et le soleil est déjà très bas. La noirceur sera là bientôt. Il faut être prêt à tout car la température change vite ici parfois. Ah et puis j’ai bien 5 minutes devant moi !

Chicoly: Bien sur que tu as 5 minutes Férichoux! Je vais préparer les repas pour demain.

Férou: Soit! Donc, allez dehors et je vous rejoindrai dans 2 minutes.

Sur ce il se leva et se dirigea et entra dans ce qui semble être sa chambre.

Je sors à l’extérieur. Malgré la journée chaude qui vient de passer, la soirée est fraîche. Blue dormait sur le perron, une patte sur son restant d’os. Je m’assied à coté de lui et lui gratte la tête et le derrière des oreilles. Je lève les yeux vers le ciel, où j’aperçois la lune montante. J’observe les constellations d’étoiles. Je me revois, assise sur le genoux de mon père, près du feu mourant, bien après l’heure du coucher. Ma mère étant endormie, je me faufilais à l’extérieur et allais rejoindre mon père qui ne me grondait point. Il m’ouvrait les bras et me racontait alors une histoire où m’apprenait le nom des étoiles et les divinités qui y étaient rattachées, et les choses qu’elles protégeaient. Parfois, nous passions de longues minutes sans rien dire. J’étais alors loin de me douter qu’un jour, mon père me confierait aux bons soins de Somian.

Somian…il m’a tant appris. Il m’a fait voir le ciel et les étoiles sous un autre jour. Maître chasseur, il m’a tout enseigné sur l’art de la chasse. Il me tarde de revoir mon clan, certes, mais je me rends compte que je m’ennuie énormément de Somian. Sa présence à mes cotés me manque…Blue lâche un grand soupir, comme s’il ressentait mon ennui, pour ensuite appuyer sa grosse tête sur ma cuisse. Je me sens tout engourdie…je ferme les yeux et respire profondément. J’ai l’impression que l’air vibre autour de moi…je crois que la fatigue prend le dessus, et qu’une bonne nuit de sommeil me fera le plus grand bien.

Alors que tu es perdue dans tes pensées tu entend des bruits de pas derrière toi. Evidemment, c’est Férou qui revient s’asseoir sur les marches du perron avec toi. Il regarde le ciel tout en bourrant sa pipe et fait un petit sourire léger en expirant légèrement.

Férou : Belle soirée n’est-ce pas ? Vous savez, parfois l’on peu croire que les Dieux nous ont abandonné. On peut croire que l’on est seul et que l’infini du monde nous rend microscopique et inutile. Mais, il suffit de regarder le ciel et de constater toute la beauté des étoiles et l’immensité du monde pour comprendre que même la plus petite des chose est utile et peu influencer le cour de l’histoire de Faerun.

J’ai cru comprendre d’après votre intérêt pour ma rencontre avec des Halfelins que vous êtes seule présentement. Je ne sais pas les raisons pour lesquelles vous êtes seule mais je peux dire une chose. Rien n’arrive jamais pour rien en ce monde. Vous verrez, peu importe pourquoi vous êtes seule ni qui vous cherchez à retrouver, je puis vous affirmer que vous le ou les retrouverez et que vous comprendrez beaucoup de choses à ce moment là.

Voyagez sagement et le cœur léger ma belle et vous découvrirez pourquoi vous existez et en quoi vous pourrez être utile à Faerun. Car chacun ici bas a un rôle à jouer. Parfois le rôle est petit, parfois il est lourd de conséquences. Mais tous, nous avons notre place et devons la chercher.

Il prit une longue bouffée de sa pipe et regarda la forêt qui devenait de plus en plus noire et glauque.

Férou : Demain nous irons voir où j’ai rencontré vos amis peut-être. Je ne crois pas qu’ils soient encore là-bas mais sait-on jamais, peut-être y reste-t-il des traces de ceux que vous aimez. Bon, eh bien je vais préparer tout ce qu’il faut pour demain. Votre chambre est prête en haut à gauche. Il y a des draps propres, une bassinette avec de l’eau propre et des serviettes et un tapis moelleux pour Blue.

[HRP]À moins que tu n'es de questions ou de commentaires il quittera le perron et retournera dans la maison.

Je souhaite une bonne nuit à M. Férou avant de prendre congé et d’entrer à l’intérieur avec Blue sur les talons. Je remercie Mme. Chicoly encore une fois pour le bon repas, puis je monte dans ma chambre. Une fois à l’intérieur, je me change et Blue se couche sur le tapis que M. Férou a étendu sur le sol au pied du lit.

Je m’installe sous la couette en pensant à mon clan. Je ne crois pas non plus qu’ils auront laissé vraiment des traces de leur passage qui auraient pu persister pendant 2 ans. Mais je suis curieuse, et bon…je dois dormir pour être au meilleur de ma forme au petit matin. Ça risque d’être ardu…car je ne sais pas si c’est dû à la chaleur de la chambre, mais Blue ronfle comme une locomotive…

Tu te couches donc avec la ferme intention de te reposer. Tu fais des cauchemars suite à ta conversation avec Férou. Une utilité dans le monde de Férou? Même les plus petites choses peuvent avoir un impact sur le monde de Faerun ? Quel impact ? Tu t’endors lentement en rêvant de ta famille, de ton clan. Tu rêves que ta mère à besoin de toi. Ton père te regarde avec de grands yeux suppliants, tu ne sais pourquoi.

TOC TOC TOC !!

Chicoly : ALLEZ DEBOUT LA D'DANS, LE DÉJEUNER EST SERVI !!

Tu te réveilles un peu en sursaut lorsque Blue lance un jappement rauque et gras. Il y a longtemps que toi et Blue avez dormis dans un bon lit au chaud et sans les bruits de la foret. Vous qui à l’habitude étiez debout presque avant l’aube êtes demeurés couché trop longtemps ce matin. Un peu brouillonne tu te lèves donc et va ouvrir la porte pour Mme. Chicoly alors que Blue branle de la queue sachant que la dame « au gros no-n’os » est de l’autre coté !

Bonjour Mme Chicoly! Merci d’être venue me réveiller…j’ai trop dormi! Il y avait longtemps que je m’étais retrouvée dans un lit douillet!!
Je descends dans quelques instants…Blue!! Ah désolée qu’il vous aie bousculée au passage! En étant toujours dans la forêt depuis un certain temps, il a oublié les bonnes manières…Je ne serais pas longue!
Donc, je referme la porte, Blue étant déjà rendu sur le bord de la porte de l’auberge. Je m’habille rapidement et prépare mon sac à dos pour la journée, puis je descends au premier étage. Ciel que j’ai eu un sommeil agité!! Et quel mauvais rêve…mon père….et puis zut… Oublie ça ma fille et va déjeuner…ça ira mieux ensuite.

Tu descends donc vers la salle à dîner et tu sens la bonne odeur de viande cuite et des œufs brouillés spécial matante Chicoly ! Blue rôde autour de la table levant le nez pour respirer les bonnes odeurs puis découvre un plat de la grosseur d’un chaudron remplit à raz bord d’os et de viande bien grasse. Il comprend bien vite que ce plat lui est destiné et s’empiffre comme si le monde n’existait pas.

Tu déposes ton sac et t’assois à table et commence à manger. Le repas avance bien et tout le monde mange à qui mieux mieux lorsque Mme. Chicoly te regardes avec des yeux tristes et cesse de manger.

Chicoly : Ma pauvre fille j’espère sincèrement que vous retrouverez vos parents sains et saufs. J’espère aussi que vous retrouverez votre clan. Pardonnez moi mais je me demande bien qui peut abandonner ainsi sa fille et une personne de la communauté ? Quel genre de clan et quel genre de famille peuvent bien faire cela ? J’espère qu’ils auront de bonne raison à vous donner et que cette histoire finira pour le mieux mais cela ne me dit rien de bon qui vaille !

Férou : Ma femme SVP ! Ne rend pas cette journée plus morne qu’elle ne pourrait l’être ! Notre hôte veut voyager et je suis tout disposé à lui servir de guide. Bon ! J’ai terminé moi. Je retourne dehors et je vais terminer les derniers préparatifs. Je vous attends dehors Cora.

Alors que Férou sort dehors tu vois Blue qui passe entre les pattes de monsieur à une vitesse folle. C’est qu’il n’a pas fait ses besoins depuis hier soir ce coquin !

Je vais vous rejoindre dans quelques instants M. Férou… Mme Chicoly, vous me voyez sincèrement touchée de votre sollicitude. Mais cela me fait me rendre compte que je ne vous ai pratiquement rien dit à mon sujet. J’ai eu une enfance merveilleuse au sein de mon clan et de ma famille. Jeune adolescente, mon père m’a confiée aux bons soins d’un Elfe des Bois qui se nomme Somian Tirfranc. Il a pris soin de moi comme si j’étais sa propre fille. Il m’a pris sous son aile, et j’ai été son apprentie durant près de 12 ans. C’est lui qui m’a offert Blue il y a de cela quelques années maintenant. Il est mon mentor, un ami estimé qui aura toujours mon admiration. Sentant que ma formation tirait à sa fin, Somian m’a avisée du départ de mon clan vers le nord…c’est ainsi que je me retrouve aujourd’hui en face de vous…

Je comprend votre élan de compassion, mais ne soyez pas si dure envers mon clan ou mes parents…malgré le fait que les raisons qui ont poussé mon père à me confier à cet elfe restent pour moi toujours aussi obscures, je suis sure qu’il en avait d’excellentes de le faire.

Bon…votre mari m’attend dehors, et je suis et resterai toujours une incorrigible bavarde…Nous reviendrons le plus tôt possible, et si le cœur y est pour M. Férou, je l’aiderai avec son potager à notre retour…

Passez une belle journée !
Sur ce, je prends mon sac et quitte Mme Chicoly pour aller rejoindre M. Férou dehors

Tu sors donc à l’extérieur et vois Férou et Blue en train de jouer ensemble. La journée est belle, le ciel est clair et le temps est sec et doux. M. Férou te regarde alors que tu descends l’escalier du perron.

Férou : Bon tu es prête ? Alors allons-y maintenant si nous n’voulons pas revenir à la noirceur !

Sur ce il te montre un petit sentier peu battu qui se dirige vers le nord-ouest de la maison. Tu suis Férou en laissant Blue vagabonder ici et là comme à son habitude. Vous entrez donc dans une forêt qui ressemble beaucoup à ce que tu as connu jusqu’ à présent. Une forêt de chênes centenaires entourés d’autres petits feuillus de différents types que tu connais très bien. Il y a ça et là de petits conifères de type mélèze mais pas en grand nombre. Il y a peu ou pas de rochers apparents et la forêt est de plus en plus dense et mal éclairée à mesure que vous pénétrez dans celle-ci. De petits filets de lumière transpercent les chênes ci et là et forme la seule lumière franche de la forêt. L’on y voit bien car le ciel est clair et la lumière ambiante bonne. Le petit sentier semble s’enfoncer de plus en plus et bientôt tu ne verras plus du tout la maisonnette.

Férou arrête son avancée de temps en temps et scrute le sol, les arbres, la piste et soupire un petit « Hum hum…ouin ici. » de temps en temps. Probablement qu’il cherche à garder le cap. Vous avancez de bon train pendant environs 2 heures lorsque ……

Jets de perception auditive (Toi et Blue)
Jets de Détection (Toi et Blue)

RP: Enlève 5 pa de ta bourse la moitier du dû pour la journée. Le reste sera déductible au retour.

Perception auditive
Cora 1d20+1=16
Blue 1d20+3=13

Détection
Cora 1d20-1=10
Blue 1d20+2=15

Alors que Férou est penché pour regarder quelque chose, une piste ou autre, tu entends un bruissement vers la gauche et Blue regarde dans cette direction aussi. Tu regardes en direction du bruissement et remarques quelqu’un en train de se cacher dans les buissons. Cette personne n’est pas très grande puisque le buisson ne l’est pas non plus. On dirait un humanoïde de ta grandeur qui essaie de passer inaperçu, de ne pas se faire voir. Blue semble l’avoir vu aussi puisqu’il regarde dans cette direction.

Je mets ma main sur l’encolure de Blue pour lui signaler de ne plus bouger. Je dis à Férou tout bas de regarder sur sa gauche doucement, des fois qu’il verrait mieux de quoi il s’agit d’où il est. J’ai la main sur ma fronde que j’ai accrochée à ma ceinture, prête à l’utiliser dans le cas où il y aurait du gibier sur notre chemin. Je m’accroupis pour essayer de mieux y voir, afin d’identifier l’individu qui se cache. J'en profite pour ramasser un caillou sur le sol... Blue émet un grondement sourd, à peine perceptible…

Férou regarde dans la direction que tu lui a indiqué discrètement et essaie de voir ce que c'est. L'individu ou créature qui se cache derrière les fourrés semble ne pas bouger. Tu n’entends plus rien et tu ne la vois plus. Le temps semble s’arrêter et le silence enveloppe la forêt. À croire que tous les animaux ont les nerfs à fleurs de peau. Le vent est tombé et tu te rends compte que finalement vous êtes ici toi et Blue loin de chez toi et que tu ne connais pas du tout cette partie de la forêt.

Tu calmes Blue de la main droite et ensuite tu charges ta fronde avec la pierre que tu viens de trouver.

Blue cesse de gronder…mais il est tendu comme un arc….j’ai chargé ma fronde, mais je ne la fais pas mouliner tout de suite…tout en restant accroupie, j’avance un peu vers le bosquet et j’essaie de voir par-dessous les feuillage…j’avance encore un peu plus, et je suis rendue à 3m du bosquet…Férou n’a pas l’air de voir grand-chose, et il n’a pas l’air de l’homme le plus gaillard non plus…Une chance que je suis loin d’être une pauvre damoiselle en perdition!!! Blue me suit à la trace et pousse ma main avec sa truffe…vu que je me suis arrêtée, il s’est couché de lui-même à coté de moi…je mets ma main sur son encolure, et je sens ses poils de hérisser…et le voilà qui recommence son grondement sourd…ça ne me dit rien de bon…

Tout à coup tu vois surgir du bosquet un gobelin à peine plus grand que toi qui détale comme un zèbre en direction opposée à vous trois!! Blue fait le saut et se remet sur ces deux pattes en lachant un jappement rauque. Le cachotier est de ta grandeur ou à peu près et est vêtu d’un pantalon et chemisier brun sale pour ce que tu as pu voir rapidement. Il ne semble pas armé ou du moins pas avec une grosse arme car tu ne la vois pas.

Férou: Non de Belthézébor!!! C'est le gredin qui pique mes légumes et brise ma pancarte! J'en parierais de ma chemise!! Le salopard je vais le corriger moi!!

Et sur ce, Férou détale comme une gazelle (une grosse gazelle) en direction du gobelin à toute vitesse. La forêt est dense et la course pour les deux belligérants s'annonce des plus difficile.

Après un instant de surprise, je déteste les gobelins !!! Ils sont sales et ils puent !! À voir ma grosse gazelle de Férou se démener du mieux qu’il le peut, je m’abstiens de rire… « Férou ! Attendez ! » Blue, qui n’a pas vraiment de malices et qui m’a entendu rire prend tout à coup la situation comme un jeu et part comme une flèche à la suite de Férou…Ah non !! Qu'est-ce qu'il lui prend!! Il lui est passé une bulle au cerveau !! Non mais!! Grrrr…J’aurais dû lui mettre sa selle….Je me mets moi-même à courir à la suite de Blue et...de Férou. J’évite de m’étaler de tout mon long (je sais…c'est pas très long mais bon) car je me suis pris le pied dans une racine qui sort du sol. M'arrêtant pour reprendre mon équilibre, j’en profite pour crier à Blue :

« Blue; Au pied !!!! »
Jet de dressage:1d20 + 1 =12

Donc, Blue fait immédiatement demi tour et vient poser ses fesses à coté de moi, l’air penaud. « Bon chien » que je lui dis, en me remettant en route, fronde à la main et Blue sur les talons, pour rattraper Férou, qui prend sérieusement de la distance sur moi et Blue. Vu que la végétation se fait un peu moins dense à ma hauteur, je rejoins Férou qui peine à avancer, toujours à la poursuite du fuyard.

RP: Donc l'on suppose que tout ce qui était dans la sacoche de selle est aussi a l'auberge. geek

Alors que tu continues d’essayer de suivre Férou Blue sur tes talons qui commence à apprécier le jeu tu entends celui-ci hurler devant toi :

Férou : Reviens ici chenapan de voleur de légumes !! Allez viens ici voir si tu es toujours aussi brave !! Ah espèce de filou si je t’attrape je vais te faire regretter de voler Férou moi ! J’en ai vu d’autres et des plus gros !

Tu entrevois à travers la végétation et les arbustes Férou toujours sur la piste du gobelin. Malgré l’agilité de celui-ci, Férou est plus grand et gagne du terrain. Il appert qu’il va finir par le rattraper c’est certain !

Pour ma part, j’arrête de courir, car je ne connais pas cette forêt et vois que Férou est sur le point d’attraper le gobelin. J’ai le sentiment que nous nous éloignons un peu trop de l’endroit où nous étions, avant d’apercevoir le gobelin. Me remémorant l’histoire de Férou, il disait être à environs 3km de l’auberge quand il a vu le halfelin. Blue pose son arrière-train sur le sol et me regarde, pour ensuite regarder dans la direction où Férou se débat pour attraper le fuyard. J’espère seulement que Férou n’ira pas bien plus avant…je ne voudrais surtout pas le perdre…j’ai beau savoir comment me repérer en forêt, mais cette forêt est bien différente de celle où Somian me faisait mon apprentissage….

Tu reste calme et essais de rester froide et de comprendre ce qui se passe entre Férou et le gobelin. Férou est vraiment en colère et devrait rattraper le malheureux bientôt. Espérant que personne ne sera blessé sérieusement tu regardes autour de toi afin d’essayer de savoir où tu es. Tu te rends compte que tu n’as pas vraiment faits attention à la direction que vous avez prise depuis le début. Tu regardes Blue et te demandes s’il serait capable de retrouver son chemin jusqu’à la dame aux gros no-n' os. Blue cesse de regarder la course de Férou et du gobelin comme s’il t’avait entendu dire tout haut « La dame aux gros no-n'os !». Il se lèche les babines comme s’il savait ce gourmand.

Alors que tu essaies de trouver un point de repère, tu entends des hurlements et du brouhaha en direction des deux pugilistes. Tu entrevois au loin Férou qui a attrapé le minuscule gobelin a bout de bras et qui s’apprête à le corriger à coup de poing.

Férou : Ah ! Je te tiens maintenant sale voleur ! Tu vas voir ce qu’il en coûte de voler les honnêtes gens !!

Férou s’élance alors pour lancer un coup de poing au gobelin qui se débat du mieux qu’il peut. Il semble que le pauvre bougre va en prendre pour son rhume. Mais alors que Férou s’apprête à écraser le nez puant de l’inconnu tu aperçois de loin le reflet d’une lame dans la ceinture du gobelin et celui-ci bat des bras désespérément afin de l’atteindre mais Férou le secoue de tous les coté avec violence et il est incapable de mettre la main sur sa dague.

Gobelin : Rack taick trich rouch treioajmsks, iun!

Le coup de poing de Férou s’abat alors sur le nez du gobelin et malgré la distance tu entends un craquement sinistre. Le pauvre gobelin a le visage tout ensanglanté et hurle de douleur !

Gobelin : RUAHH RUAHH !!

Le gobelin semble ramolli tout d’un coup et Férou semble fier de son coup :

Férou : Tu fais moins le malin maintenant !!

Le gobelin reprend un peu de ses esprits et tente de se libérer en gigotant du mieux qu’il le peut de tout bords tout cotés. Il réussit à se défaire de l’emprise de l’Aubergiste. Il retombe par terre et recule d’un pas l’air menaçant. Férou tente alors de reprendre prise sur lui et réussi à attraper le collet de sa chemise poisseuse et ramène le piteux gobelin et lui tord le bras et le plaque contre le sol violemment. Le gobelin lâche un cri aigu de douleur lorsque Férou perd pied et s’étend de tout son poids contre lui.

Soudain, le silence se fit et seule la respiration sourde et lourde de Férou se fait entendre. Le gobelin ne semble plus bouger ni respirer. Tu as du mal à voir à cette distance ce qui se passe car les deux personnages sont dans l’herbe et avec ta petite taille tu ne sais si le gobelin est blessé gravement ou même mort. Puis, lentement, Férou se relève lentement tout en maintenant une certaine pression sur le corps flasque du goblinoïde. C’est alors que Férou semble reprendre ses esprits et tourne lentement la tête vers toi et constate que tu regardes dans sa direction.

Férou : pff..pfff …Mam’zelle Cora ! Venez ici SVP. Je crois que le gredin à son compte. Venez prendre dans mon sac derrière mon dos une corde. Il faut que je le ligote avant qu’il ne reprenne ses esprits. Mouain, s’il les reprend un jour. Par Belthézébor je crois que j’ai peut-être tapé un peu trop fort.

Je m’approche de Férou, Blue me suit à la trace…il renifle le sol près du gobelin, pendant que je fouille dans son sac à dos, à la recherche d’une corde. Blue est maintenant tout près du gobelin et le renifle un bon coup. Il recule soudainement, comme si il avait senti une moufette ! Il aplatit le devant de son corps au sol et se gratte frénétiquement la truffe.

J’ai trouvé la corde. Je me place à coté de Férou, lui tends la corde et lui dit :

« J’ai bien l’impression qu’il est mort le pauvre…Je crois que vous lui avez broyé les os du thorax quand vous lui êtes tombé dessus ! Vérifions tout de même… »

Je regarde le corps tout flasque du gobelin, pendant que Férou essaie tant bien que mal de vérifier si le gobelin respire encore. Son odeur putride n’inspire pas beaucoup l’élan secouriste de Férou. Si ce gobelin est encore en vie, il n’est pas loin de passer à trépas. Je fais remarquer le couteau du gobelin à Férou et il le lui retire de sa ceinture, par précaution.

Je me rappelle que le gobelin a crié une phrase juste avant que Férou ne lui mette le poing à la figure. Je doute que ça soit un sort, mais j’espère que c’est vraiment pas le cas…J’en fais part à Férou…puis j’ajoute :

« Férou, vous avez du sang sur votre chemise. Laissez-moi vérifier si vous êtes blessé…Sait-on jamais, surtout quand on est sous l’effet de l’adrénaline, comme vous l’êtes présentement… J’ai encore besoin de vous ! Et puis, je ne veux pas avoir payé 2 po pour rien ! (je lui dis ceci avec un sourire) Corrigez-moi si je me trompe, mais je crois que nous étions tout près de notre but avant que je vous montre le gobelin dans les talus. Vu que vous me guidiez, je dois avouer que j’ai commis l’imprudence de ne pas vraiment remarquer des points de repère dans cette forêt que je ne connais pas. »

[HRP] Si Férou n'a rien , j'aimerais bien casser la croûte moi...

Férou ayant retiré la dague de la ceinture du gobelin, le ficelle comme une saucisse et se penche pour voir si celui-ci respire encore.

Férou : Pfff, c’est solide ces bêtes là Ma’zelle ! Il respire encore, mais par contre il est dans les pommes. Je crois que l’on se doit de l’emmener là-bas sous cet arbre et attendre qu’il reprenne ses esprits. Ouain, c’est cela, mais…. Je ne sais trop ce que j’en ferais après par contre.

Oh, oui, nous étions tout près de la zone où j’ai rencontré les Halfelins. Je me demande ce que ce gredin fait par ici d’ailleurs.

Il ramassa le gobelin et le mit sur son épaule comme un sac de pommes de terres et alla le coucher sous un gros arbre à l’ombre. Il sorti un mouchoir de sa poche et lui essuya un peu le visage afin d’enlever un peu de sang.

Férou : Ouais, ouais, ouais….nous allons lui demander ce qu’il faisait ici peut-être nous renseignera-t-il sur sa présence ici. Peut-être même qu’il pourrait nous dire s’il à vu des Halfelins dans le coins sait-on jamais !

Eh bien, il serait peut-être temps de manger maintenant.

Sur ce il s’assis par terre et sorti de son sac une gourde d’eau, du pain et une pièce de meule de fromage.

[HRP] Si tu n’as rien à faire que de manger je continuerai.

Bon !! Je vois que vous allez bien et que votre chemise est simplement tachée par le sang du gobelin…Il a l’air bien assommé ! Je ne sais pas dans combien de temps il se réveillera, et j’espère qu’il parlera ! Oui, profitons-en pour manger…Hum…un bon pain miche et du fromage !
Je mange tout en ayant un œil sur le gobelin…

Alors que tu termine ton repas et donnes des miettes à Blue ce bizarre de Gobelin commence à murmurer un peu. Il reprend ses esprits peu à peu. Tout d’abord il remue la tête comme pour se remettre de son choc. Puis, il se rend compte qu’il est pris et essai de se défaire de ses liens. Il n’y arrive pas et commence à perdre patience, gigote de plus en plus et hurle.

Gobelin : RAHHHHS nackcakl ! Humain laissez moi !!! RahhS

Férou : Oh là l’animal ! Brise pas mes liens avec ta bave dégoulinante ou je t’en colle un autre sur le nez !

La menace d’un autre coup le calme un peu et il regarde tout le monde avec un Œil méfiant.

Férou : Je ne sais trop que faire avec ce tordu. Hé toi du gobe ! Est-ce que tu as vu des Halfelins dans le coin ? Allez répond !

En effet, j’ai terminé mon repas, j’ai fait attention de ne pas trop manger, afin de me garder alerte pour le reste de la journée. Je ramasse mes ustensiles et les remets dans mon sac à dos. Je me lève et secoue les miettes de pain et de fromage qui se sont accrochées à ma tunique. Blue se précipite pour récupérer le maigre butin qui tombe sur le sol. Il lèche plus de terre que de miettes…

Comme le gobelin s’agite, je l’observe discrètement. Je crois apercevoir un médaillon doré accroché à son cou, par une fente de son col de chemise qui s’ouvre et se referme selon qu’il bouge ou pas. J’ai peut-être la berlue…les gobelins ne s’encombrent pas de ce genre de choses…les femelles gobelin peut être, mais les mâles comme lui, rarement…les seuls à porter des bijoux sont ceux qui se situent très haut dans la hiérarchie des gobelins...et ce gobelin ne semble pas faire partie des « grosses pointures » de son clan.

Et je sais surtout qu’ils ont pour habitude d’amasser de jolis pactoles…en prigrassant ça et là dans les effets personnels des voyageurs endormis, inattentifs…ou simplement morts…Habituellement, leur pactole est quand même bien caché, mais ils en sont fiers et aiment bien le montrer...

Je décide de m’approcher du gobelin, afin de lui parler un peu plus doucement que Férou…il n’a aucune histoire avec moi, alors il risque d’être un peu plus bavard avec moi qu’avec Férou, dont la colère semble encore monter, au fur et à mesure qu’il essaie de faire parler le gobelin.

Je m’approche légèrement et profite du fait que Blue vient quémander des restes de nourriture à Férou pour m’adresser au gobelin.

« Bonjour, je m’appelle Cora… Qu’est-ce que tu fais seul dans cette forêt? Es-tu vraiment seul? Est-ce que tu nous suivais? Que veux-tu exactement? (Mis à part le fait d’être détaché bien sur) Sois sage et collabore…je suis sûre que tu as tout plein de choses à nous dire où a nous montrer. Pour reprendre la question que Férou t’a demandée tout à l’heure, est-ce que tu as vu des Halfelins dans les parages? Si oui, il y a combien de temps? Ne fait pas le malin, je sais très bien que tu comprends tout ce que l’on te dit! Je sais que je te demande beaucoup, mais j’ai tout mon temps….n’est-ce pas Férou? »

Je fais un jet de diplomatie.

1d20 - 1 =14

Note du DM : Je vais accepter son bijou vu qu'il est un voleur et à très bien pu le voler de quelqu'un mais tu n'es pas sensé savoir qu'il possède un tel objet avant que je ne te le dise.. Smile

Le Gobelin te regardes avec des yeux suspicieux et regardes Férou avec crainte. Il se met à trembler un peu et se recroqueville un peu dans son coin du mieux qu’il peu. Il essai tant bien que mal de prononcer des mots en commun. Il ne semble pas trop te comprendre ou du moins pas beaucoup.

Gobelin : Moi Ratnor. Halflin oui pafois, il y a longtemps. Ratnor seul ici. Moi cacher de vous, peur de se faire prendre.

Sur ces paroles il essai tant bien que mal de se mettre à l’aise mais le regard de Férou le terrorise quelque peu et il ne semble plus vraiment vouloir ou pouvoir faire de mal a qui que ce soit.

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