Un pieu forgeron.

Originaire du Vaste,Harald et ses parents se sont installés sur les contreforts des montagnes de Viteterre lorsque celui-ci avait 4 ans, espérant faire fortune dans les mines nouvellement mises au jour.
Malheureusement, les parents d'Harald périrent deux ans plus tard dans l'écroulement d'une galerie de leur concession.

L'oncle d'Harald reprit les affaires en mains, il était dur avec le gamin, très dur même, il le faisait travailler plus de 12 heures par jour à la forge qu’il possédait au fond de la propriété.

Harald vivait, travaillait, dormait dans cette petite remise où son oncle fabriquait les outils nécessaires au travail de la mine. Harald, la nuit venue, avait pour seul compagnon le feu qui brûlait encore dans le four, il ne le laissait jamais mourir, toujours à remettre du bois. Il lui arrivait même de temps à autres de forger quelques petits outils, fibules, anneaux ou clous avec les chutes de fer qu’avait laissé son oncle.

Il aimait ce travail harassant, il aimait créer mais jamais son oncle ne reconnaissait ses compétences, il lui faisait toujours faire la basse besogne et parfois même il le frappait à coups de tisonnier lorsqu’il rentrait du village un peu trop imbibé.

Et les années s’écoulèrent avec la même routine….

Un soir, peu avant ses 16 ans, l’oncle un peu plus saoul que d’habitude pénétra avec fracas dans la remise.

Ou es-tu sale gamin?
A qui t’es tu encore plaint ?

On m’a parlé de toi à l’auberge

Harald se réfugia derrière le tas de bois .Son oncle s’emparant du tisonnier resté dans le feu :

Viens ici ! Sale mioche ! Tu es bien le fils de ton père toujours à te cacher !

Harald se releva et fit face au saoulard le regardant droit dans les yeux, le feu se reflétant dans ceux-ci. Son oncle recula un peu en voyant le jeune homme, plus fier que d’habitude. Il n’avait jamais remarqué que le gamin comme il l’appelait mesurait plus d’un mètre quatre vingt et était maintenant bien plus charpenté que lui. L’alcool aidant, il s’avança, le tisonnier ardent dressé devant lui.

Tu oses me défier vermine !!

Sûr de lui, il tenta d’assener un coup de tisonnier sur le torse d’Harald…..

Arrrrrrggg !!

Le pourceau était maintenant moins fier, l’oncle d’Harald était à terre, le tisonnier planté dans la main droite ,il hurlait de douleur…Harald ne savait que faire ,il ne savait même pas comment il avait fait pour résister à l’assaut de son oncle.
Il aperçu alors la petite bourse de cuir de son oncle dans laquelle il devait rester quelques pièces .Il la ramassa, prit un sac de toile dans lequel il mis quelques outils, un petit marteau et la miche de pain qui lui restait, puis il s’enfuit dans la nuit dans une direction inconnue.

Il marcha pendant une journée, jusqu’aux chutes d’un grand fleuve (les chutes du dragon) puis il longea ce fleuve durant six jours et arriva ,épuisé,aux portes d'une ville gigantesque à ses yeux : Corbentre .

Il ne connaissait rien du monde qui l’entourait. Il pénétra donc en ville les yeux ronds comme des billes avec quelques pièces d’argent en poche.

Il lui fallait trouver un travail et la seule chose qu’il connaissait était la forge.
Il arriva sur une grande place ou les échoppes et les étals des marchands et des artisans étaient nombreux.

Il était émerveillé... tant de choses à voir, tant de monde, tant de bruit! Une fois passé cette émotion, il se mit en quête du premier forgeron.

C’est là qu’il rencontra son mentor, Gareth Holden maître artisan et prêtre de GOND, il prit tout de suite Harald en sympathie .En effet son esprit était jeune, vierge de toute corruption... il avait donc tout à lui apprendre, d’autant plus qu’il n’était plus de première jeunesse il lui fallait donc transmettre une partie de son savoir.

La première année fut occupée à apprendre le métier de la forge, la lecture et l’écriture de la langue commune. Harald était bon élève, attentif et appliqué, il progressa donc très vite.
La deuxième année, Harald étudia le dogme de GOND et fit ses débuts dans les arts divins.

Un soir peu après ses dix huit ans, son mentor lui expliqua qu’il était maintenant temps qu’il vole de ses propres ailes pour découvrir le monde.

La semaine suivante, Harald était prêt à partir.Gareth lui indiqua qu’une grande foire allait avoir lieu a Mulmaster, une ville au bord de la Mer de Lune et qu’il serait bien pour le jeune homme d’y assister. Il y trouverait sûrement du travail et quelques compagnons pour vivre des aventures au moins aussi palpitantes que celles qu’il avait vécues autrefois.

Harald se mit en marche, impatient de découvrir le vaste monde…….

Harald se mit donc en route dans le but d’atteindre Mulmaster la grande le plus rapidement possible. Mulmaster était connue mais quand même très loin de Corbentre. Gareth lui avait montré sur une carte la direction de Mulmaster. Celle-ci se trouvait à environs 300 kilomètres de Corbentre.

Plusieurs options s’offraient à ceux qui désiraient se rendre à Mulmaster :

-La marche en ligne droite. (10 jours à 3 semaines. intempéries, animaux sauvages, risque de se perdre).

-La marche en suivant la voie marchande qui relie Mulmaster à Procampur. (2-3 semaines, auberges potentielles, aucun risque de se perdre, présence de voleurs potentiels)

-location ou achat de chevaux ($$. 1 semaine, voleurs, auberge)

-Louer ses services en échange du transport par carriole marchande. (Peu de frais, 10 jours, risque de se faire attaquer ou même maltraiter par les marchands)

-Voie maritimes en payant son transport ($$$$, 5 jours, plus luxueux, possibilité d’avoir des gardes ou a tout le moins des marins pour se faire protéger un peu.)

-Louer ses services en échange du transport par bateaux (5 jours, possibilité de gratuité, condition d’embauche, de nourriture d’eau et de travail très aléatoires !)

Évidemment ces informations furent glannées ici et là au travers de conversations avec passants marchands et amis à Corbentre mais bien peu de ceux et celles qui lui donnaient des conseils avaient réellement fait le voyage.

Une décision devait être prise ou à tout le moins Harald devait réfléchir à d’autres options. Il n’était même par encore parti de Corbentre que les problèmes commençaient. Mais comparé à ce que son oncle lui avait fait subir, c’était un moindre mal pour être libre.

Après ses prières matinales et recommandations faites à GOND c'est avec ses maigres biens sur l'épaule qu'Harald décide de sortir par la porte nord de la ville et d'emprunter la route des marchands reliant Procampur à Mulmaster.
Il y trouvera surement un peu de compagnie et peut être qu'une caravane de marchands aurait besoin de ses services.
C'est donc par une matinée bien ensoleillée qu'Harald s'éloigne des remparts de Corbentre,laissant derrière lui son maître,bien décidé à découvrir l'immensité des terres s'ouvrant devant lui.

Harald suivit donc le chemin nord de la grande Corbentre. Le chemin, en fait, n’était qu’une large piste faite de terre battue par des années de passage de bœufs et de caravanes marchandes. Ce sol peu rocailleux se prêtant d’ailleurs bien à la marche facilitât ce début de voyage du jeune forgeron.

Le soleil était bien bas mais déjà les chauds rayons d’un soleil radieux annonçait une journée de première classe pour la marche au grand air. Derrière Harald, l’ombre du bras ouest de la montagne de Viteterre se dessinait à l’horizon et parfois, si l’on avait de bons yeux, l’on pouvait voir de minces fils noirs dans le ciel au dessus de cette montagne, signe de la présence des grands aigles dans ce coin de pays. Heureusement pour Harald ces même aigles ne se pointaient que très rarement au dessus des terres arables du Vast. La seule chose visible pour l’instant était cette immensité de champ doré avec ses herbes hautes et touffues qui bordait les cotés du tracé de terre battue.

Harald avança d’un pas sûr et constant pendant plusieurs heures. Les marchands devant avoir priS congé ce jour là car il n’en rencontra point. Où peut-être allait-il les rencontrer plus tard dans la journée. Toujours est-il qu’il arriva, alors que le soleil de midi pointait haut dans le ciel, au croisement de la route menant vers Tantras, Calaunt et Dragon Falls.

À se croisement passablement achalandé se trouvait une petites chaumière qui en fait était une auberge de campagne faisant face au sud. MarchandS, cavalierS, représentantS de l’ordre et de la loi ainsi que voyageurs esseulés s'y arrêtaient pour prendre un pot, y manger, se reposer, passer la nuit ou tout simplement pour faire ferrer son cheval en vue d’un voyage plus long. En effet, une petite forge est attenante à l’auberge. Un homme dans la cinquantaine, mal rasé la peau basanée et tannée par des années de soleil et de forge brûlante se tient devant celle-ci et discute avec ce qui semble être un client.

Devant l’auberge, 2 chevaux sont attachés au petit barreau servant à retenir les sangles. Les deux chevaux sont sellés de façon semblable et portent chacun une couverture et des œillères aux couleurs de la ville de Tantras.

Un vent léger vint lécher le visage du disciple de Gond et celui-ci apportât de minces nuages gris au dessus de la tête de notre marcheur. Aucune apparence de pluie mais simplement un vent qui apportera un peu de cette fraîcheur rassénérante et agréable provenant de la mer.

Harald est heureux d'arriver enfin à un endroit ou il y a du monde.Cette matinée en solitaire commence à lui peser, et de plus son estomac commence à crier famine.C'est donc d'un pas décidé qu'il se dirige vers l'entrée de la petite auberge.

En passant devant la forge, il lève une main amicale en direction du forgeron, l'autre tenant son symbole sacré pendu autour de son cou.

Salut à toi ! Que Gond bénisse ton ouvrage et que son marteau t'apporte prospérité et sécurité!

Il avance vers l'auberge attiré par le fumet appétissant qui creuse encore un peu plus son appétit déjà bien aiguisé.

Un bon repas me fera le plus grand bien.Il sera bien assez tôt pour attaquer mes rations de viandes séchées.
Peut être y aura t-il à l'intérieur quelques voyageurs se dirigeant vers Mulmaster.

[hrp] Voici les sorts que je prends par défaut le matin lors de ma prière.
Je te signalerais lorsqu'il y aura du changement.

N0:
-Lumière
-Création d'eau
-soins superficiels

N1:
-Mains brulantes (domaine feu)
-Frayeur
-Faveur divine

Le forgeron lève les yeux vers toi et te gracie d’un léger sourire suivi d’un signe de la main.

Note du MD : Attention à la supposition. Tu ne peux supposer que le personnage porte un symbole autour de son cou si je ne l’ai pas clairement établi. Dans le doute demande des détails sur les personnage au MD il se fera un plaisir de te répondre.

Tu entres alors dans la petite chaumière avec le ventre creux. À peine as-tu ouvert la porte que les regards se portent sur ta personne. Il n’y a pas grand monde mais tout le monde t’examine de bas en haut comme si tu étais la peste en personne. Puis, le tavernier, un humain court et trapu avec le visage rougeau portant la moustache très longue et retroussée sur les bout, se dirige vers toi et t’invites à te met la main sur l’épaule.

Tavernier : Bonjours étranger ! Désolé pour l’accueil mais les gens autour ici sont nerveux. Vous voyez là-bas ces deux personnes (tu aperçois en effet 2 personnes en armure au couleur de Tantras debout discutant avec un client dans le fond a droite) sont des représentants de l’ordre de la ville de Tantras. Les deux gardes posent mille et une questions à tout le monde car un meurtre fût commis il y a de cela 2 jours tout près d’ici et les soupçons se porte sur un humain de votre taille. Alors vous imaginez bien que tout le monde est un peu nerveux dans le coin. Mon avis est que le meurtrier n’est plus dans les parages mais les forces de l’ordre n’ont d’autre choix que de faire enquête.

Vous désirez vous restaurez chez nous ? Laissez-moi vous suggérez le ragoût de lapin ! Un régal !

Il te donne alors un petit coup de coude dans les côtes

Et je fais une bibinne de qualité !! Un p’tit r’montant a faire pâlir d’envie tous les aubergistes à milles lieux !

Je me nomme Harald ,tavernier !
sers moi donc un repas et une chopine de cervoise!
Sais tu si la route est sure en direction de Mulmaster?

Je m'assoit à une table non loin du comptoir pour continuer à poser quelques questions à l'aubergiste.

Connais tu des voyageurs qui emprunte le même itinéraire que moi et qui auraient besoin de mes services?
Je sais forger et j'ai quelques talents de guérisseur.

Harald prend donc place à une table et dépose son bardat au près de sa chaise.

Tout en discutant avec l'aubergiste, j'observe l'attitude et je prête une oreille attentive aux deux cavaliers de TANTRAS.

Les deux cavaliers en armes de Tantras sont occupés à poser des questions aux divers clients de la place et un des deux te regardes avec des yeux scrutateurs. Il ne semble pas que ces deux zigoto soient ici pour faire la fête mais bel et bien dans un but officiel et pour y faire une enquête sérieuse.

Aubergiste : Ma foi il y a bien le forgeron d’à coté qui doit avoir quelques menus travaux pour vous mais vous êtes mieux de lui demander en personne car le bougre a mauvais caractère depuis quelques temps et je le comprend. Depuis l’annonce qu’un assassins se promène autour il n’y a plus personne qui arrête dans les parages ou presque. Il va s’en dire que sa clientèle a diminuée.

Puis, se grattant la tête puis l’entrejambe il ajoute :

Un soigneur ? Un médecin ? J’avoue que cela pourrait être utile car autour d’ici il y en a peu ou pas. Bref, nous n’en avons pas vraiment. Il y a bien eu à une époque le vieux Grotir mais le pauvre bougre était totalement aveugle sur la fin et il ne vit pas vraiment lors d’une de ses escapades en montagne qu’il se trouvait à moins de 10 mètres d’un nid d’aigles géants. C’est la derrière fois que l’on entendit parler du toubib.

J’ai un mal qui me gratte vous savez, euh, entre les jambes depuis que cette belle Chournie est venue et plus le temps avance et plus ça brûle.. je ne sais pas si vous pourriez…

Il te regarde avec des yeux suppliants, avançant légèrement vers toi avec le regard d’un chien qui sait qu’il va se faire abattre. Le pauvre tavernier souffre pas mal apparemment.

Hé bien dit moi tu as l'air de souffrir quelques peu l'ami.
Je pense que ta belle Chournie n'a pas ta seule personne pour connaissance.
Elle a du te laisser quelques poux des plus voraces en cadeau.Pour te soulager et faire partir les bestioles,lave toi avec du vinaigre d'une de tes vinasses que tu possède et cela pendant une semaine cela devrait faire fuir les petites bêtes.
Pour soulager ton irritation fait tremper un linge dans une infusion de lavande et applique le la ou ça te gratte.
Celà devrait aller mieux dans quelques jours.

J'attends le repas puis une fois terminé je reprendrai ma route vers Mulmaster .

L’aubergiste te regarde avec des yeux emplis de soulagement. Se redresse un peu plus fièrement et te prend la main avec vigueur.

Aubergiste : Ma foi merci mon bon monsieur ! Du vinaigre ! Il y en aura ma foi, oui ! La lavande je trouverai ! Et si ce mal qui me chauffe disparaît je vous serais redevable pour longtemps mon cher..euh…

L’aubergiste attend ta réponse. Apparemment il cherche à savoir ton nom afin de se souvenir de son bienfaiteur.

Harald! Je me nomme Harald Braunbär ,fils de Turbal et disciple de Gond dieu de la forge et des artisans.Et toi quel est ton nom ? Que je puisse au cours de mes voyages vanter les délices de cette auberge et les qualités de son patron.
Et ou est donc ce repas que tu m'as promis ? J'ai l'estomac dans les sandales et ma route est encore longue .

Harald se passe une main sur le ventre en signe d'un grand appétit.

Le marchand se perd en excuses :

Tilodir : Oh ! Mais pardonnez mon impolitesse, voyageur ! Je me nomme Tilodir et vous vous trouvez ici dans ma noble et modeste auberge. Le repas sera moitié prix pour vous aujourd’hui ! J’ai confiance en vos soins. Vous m’avez l’air d’un type sympathique !

Je vous apporte rapidement le repas demandé monsieur !

Il se retourna rapidement se dirigeant vers les cuisines en sifflotant. Tu remarques qu’il boîte un peu de la patte gauche.

Peu après il revient avec une assiettée de ragoût de lapin comme promis et un grand pichet d’eau fraîche et il n’y ai pas allé léger sur la viande et les légumes ! Il veut t’impressionner à ce qu’il parait. Il y en a suffisamment pour deux !

Tout cela est délicieux et tout en mangeant tu gardes un œil sur les deux gardes. Puis, à peine as-tu terminé ton repas (ou presque puisque l’assiette était à raz bord) que les deux gardes se dirigent vers toi. Celui qui semble être plus haut en grade t’adresse la parole sur un ton hautain.

Garde prétentieux : Alors étranger ! Ont veut passer inaperçu ? Tu entres ici et vois clairement qu’il y a présence d’homme de lois et tu ne nous saluent ni même ne nous fait signe ? Il est clair que tu cherches à te cacher de quelques histoires macabres !

Il te regarde avec des yeux inquisiteurs les mains sur les hanches le buste bombé. Il élève la voix quelques peu.

Alors ! Qu’avez-vous à répondre à celui qui vous questionne monsieur !

Je me lève pour être en face du garde et je le regarde droit dans les yeux puis d'une voix forte:

Je ne me cache pas de vous: gardes .J'ai reconnu vos chevaux à l'extérieur de l'auberge ,il m'aurait été facile de passer mon chemin sans même y pénétrer pour vous éviter.

Il est facile pour vous de suspecter tout les voyageurs qui rentrent ici vous feriez mieux de patrouiller sur les routes ....
Mais celà est surement plus dangereux que de rester au coin du bon feu d'une auberge et d'interroger tous les voyageurs qui s'y présentent...

Je me rassoit et continue mon succulent repas.

Exellent ton lapin Tilodir !

Le garde un peu surpris par ta désinvolture et ton arrogance garde le silence pendant un certains moment qui semble paraître une éternité au yeux des clients et surtout de l’aubergiste qui ne sait s’il doit répondre a tes compliments ou bien aller se cacher de honte et de peur derrière son comptoir.

Puis, alors que tu as la bouche pleine et que tu ne portes apparemment plus attention à lui il commence à rougir des joues et des oreilles. La main sur son épée qui est encore dans son fourreau il commence à te pointer du doigt puis ajoute :

Garde prétentieux : Vous saurez Mooonsieurs qu’il est interdit dans le secteur de se moquer et surtout de vouloir jouer au plus fin avec la garde d’honneur de Tantras.

Le garde sort son épée de son fourreau ce qui donne le signal à l’autre garde de faire la même chose. Le deuxième garde semble être le sous-fifre du prétentieux personnage car celui-ci n’a dit mot depuis ton arrivé dans la taverne.

Le garde pointe alors son épée vers toi et ajoute d’une voix forte et autoritaire :

Votre comportement odieux et mesquin me permet de croire que vous êtes une mauvaise personne et me donne ainsi le droit de vous arrêter étranger! Nous trouverons bien quelque chose pour vous inculper après mon fameux interrogatoire spécial ! Vous croupirez dans les bas-fonds de tantras et apprendrez les bonnes manières manant!

Allez Grospir! Passe les fers à ce prétentieux personnage!

Alors que le garde Grospir vient à peine de recevoir l’ordre de t’arrêter une voix forte, calme et sarcastique se fait entendre du coté de la porte d’entrée.

Voix forte : Garde d’honneur! Et puis quoi encore!! Tu n’es que le serviteur du capitaine et peine à garder ton poste malgré le fait que ta langue est en permanence brunie du cuir de ses bottes!

Tu tournes la tête et aperçois le forgerons qui se tient debout dans l’embrassure de la porte.

Forgeron : Qu’est-ce que tu es encore en train d’inventer toi? Tu importunes la clientèle de Tilodir et fait fuir par le fait même mes clients? Que les dieux te protègent si j’ai du mal à payer ma dîme mensuelle au maître de Tantras à cause de toi! Depuis que tu es au alentour de l’auberge mon chiffre d’affaire n’a de cesse de baisser! On racontes des salades au sujets des tes interrogatoires bidons et cela fait fuir les voyageur vers des coins apparemment moins dangereux!

Je ne suis pas certains que tu pourras monter en grade si le maître à du mal à se faire payer par TA faute mon cher Torrien.

Le forgeron avance lentement vers le comptoir faisant dos au gardes et demande à boire au à Tilodir qui s’exécute sans trop faire de boniment. Le forgeron semble avoir une certaine réputation par ici ou à tout le moins autant de culot que toi.

Torrien rabaisse son épée lentement tentant tant bien que mal de rester digne malgré cette leçon donnée par un simple forgeron. Il remet son épée dans son fourreau dans un élan zélé et ajoute :

Torrien : Voilà des paroles sages mon cher Dinaltot! Evidemment je n’avais aucune envie de faire du mal à cet étranger! Mais la loi est la loi et je ne peux me permettre de rester ainsi outré. Je me dois de remettre rapport au capitaine de la garde et cet étranger en fera parti! Malheureusement, celui-ci ne semble point disposé à nous donner sa provenance ni même le but de son voyage. Et cela en soit, ne peut demeurer ainsi! Je me dois de rapporter tout transport et passage d’étranger dans le coin.

Il baisse le ton mais demeure solennel :

Alors prétentieux et malotru étranger! Est-ce que tu vas répondre à mes questions? D’où viens-tu et que viens-tu faire dans cette région?

Sur un ton appaisant.

Pour ta gouverne je me nomme Harald Braunbär ,prêtre de gond et je viens de corbentre.Je fais juste une petite halte ici pour me restaurer.Je serais bientôt loin de ta zone de surveillance ,je me rend a Mulmaster pour la grande foire.

je me lève et me dirige vers le forgeron pour le saluer.

Salut a toi l'ami ,ce serais un plaisir que de t'offrir ton verre avant de reprendre ma route.

Dinaltot: Eh bien j’accepte ce verre avec plaisir! Un prêtre de Gond dans notre coin! Il va sans dire que c’est de la grande visite. La plupart des passant ici sont soit des vagabond, des mendiants, des voleur et bandit ou même pire, des représentants de l’ordre et de la loi!

Hahaha!

Il te frappa assez fortement l’épaule gauche en s’esclaffant très fort, presque les larmes au yeux.

Alors vous ne serez plus des notre bientôt? Ce serait malvenu que de vous demander où vous aller mon cher prêtre?

Dinaltot: Eh bien j’accepte ce verre avec plaisir! Un prêtre de Gond dans notre coin! Il va sans dire que c’est de la grande visite. La plupart des passant ici sont soit des vagabond, des mendiants, des voleur et bandit ou même pire, des représentants de l’ordre et de la loi!

Hahaha!

Il te frappa assez fortement l’épaule gauche en s’esclaffant très fort, presque les larmes au yeux.

Alors vous ne serez plus des notre bientôt? Ce serait malvenu que de vous demander où vous aller mon cher prêtre?

Le litre de bière bien tiède de Dinaltôt arrive avec en même temps l'aubergiste qui demande son dû.

Tilodir : Ce sera 7 pièces de cuivre mon bon amis.

He bien , je me rend a Mulmaster pour la foire ,L'on m'a dit que c'était un évènement a ne pas rater.C'est pour cela que je suis assez préssé.

Je laisse 1 pa sur le contoir.

Je vais donc vous laisser en espérant vous revoir et pouvoir vous conter mes aventures...

Je finis ma biere ramasse mes affaires et me dirige vers la sortie.

Adieu a tous ! Que gond vous protège!

Je reprend ma route d'une bonne marche espérant arriver a temps pour la foire...

Tu reprends donc la route menant à la chute du dragon. Une petite municipalité située au pied de la montagne d’où tu as grandis. En fait, d’où tu fusses maltraité par ton oncle. Le soleil étant de la partie tu pu voyager sans peine pendant une grande partie de ce bel après midi. Cette route de sable et de pierre est bien damée mais par un hasard quelconque tu ne rencontre personne sur la route. Il y a bien sur ça et là de petite fermette avec de grand champ de blé et d’orge mais rien qui aurait pu accélérer ou décélérer ton avancé vers La chute du Dragon.

Le soleil commence à descendre en même temps que ton estomac qui veut rejoindre tes talons. Il y a de cela plusieurs heures que tu marches bon train et toujours aucun trace de la petite ville. Il y a de moins en moins de ferme au alentour et le sol est un peu moins carrossé dans le coin. La zone est peu habitée, à tout le moins en apparence. Un bref regard autour de toi et tu remarque que le chemin à bifurqué vers le sud car tu as les montagne de Viteterre directement devant toi et celle des Contreforts de la terre sur ta gauche donc à l’est. La forêt est cette endroit est plus dense de chaque coté de la route bien que assez loin du chemin (environs 50 mètres).